J’ai entendu un vrai débat de qualité avec des points de vue vraiment différents et des arguments de fond et je souhaite que cela dure plus longtemps. On a besoin d’éclairage et de perspective

Il est très étonnant d’avoir choisi Thomas Piketty pour débattre avec Dominique Seux. Dominique Seux est un journaliste dont les avis sont, me semble-t-il, indépendants de ceux des partis politiques. Thomas Piketty, fut-il prix Nobel, n’intervient qu’en tant qu’opposant politique (il n’y a aucune disposition prise par l’autorité au pouvoir qui trouve grâce à ses yeux) ; par ailleurs il est incapable de soutenir un débat, intervenant en permanence pour couper la parole de son interlocuteur !

Je voulais juste vous dire que j’étais enchanté par cette nouvelle « chronique économique » en duo avec Dominique Seux et Thomas Piketty, qui permet au moins de confronter les opinions. Nous étions habitués aux éditos de Mr Seux qui défendait toujours le même point de vue néo-libéral, c’est bien enfin de voir quelqu’un qui peut lui répondre. Ne serait qu’entendre que le plan de relance dans la santé correspondait en fait à l’inflation, ce n’est pas notre chroniqueur de toujours qui l’aurait fait. Bref, je suis très satisfait de ce nouvel invité, merci France Inter.

Première réaction de ma part alors que je suis votre émission depuis des années. Je voulais vous féliciter pour avoir organisé ce débat entre ces deux économistes de grande qualité. Au plaisir de les réentendre débattre la semaine prochaine. 

J’ai appris aujourd’hui que vous aviez décidé de donner une tribune permanente à Monsieur Piketty (le vendredi). Il a soutenu activement le candidat socialiste aux dernières élections présidentielles. Il représente donc un courant politique minoritaire. Ne serait-ce pas possible de trouver quelqu’un de plus ouvert sur le plan politique et économique et surtout de moins politisé? Ou d’offrir cette opportunité à des représentants de divers courants de pensée?
Monsieur Piketty a déjà souvent l’occasion de s’exprimer sur France Inter au cours des nombreuses émissions auxquelles il est invité.
Les contribuables français doivent-ils accepter sans broncher les choix de la rédaction de France Inter?
Fidèle auditeur de France Inter depuis 20 ans, c’est la deuxième fois que je me manifeste. La première fois c’est au sujet de Raphaël Glucksman avant sa démission lors de son engagement pour mener la campagne des Européennes pour le compte du PS.
Je m’élève donc activement contre votre choix partial.
Fidèlement vôtre malgré tout.

Une nouveauté des plus intéressantes de cette rentrée est constituée par cette rubrique économique du vendredi qui présente l’avantage d’un débat contradictoire, contrairement à celles des autres jours de la semaine, où les auditeurs subissent la doxa libérale de Dominique SEUX, des Echos. Cela nous ramène à l’époque de l’excellent et très regretté Bernard Marris, victime de l’attentat contre Charlie Hebo. Vendredi dernier, c’est le très renommé économiste Thomas Picketty qui apportait la contradiction à Dominique SEUX. Du moins qui essayait, tant Dominique SEUX lui coupait la parole. Il serait temps que ce type d’initiative se développe, autant dans la matinale que dans les programmes de France Inter en général qui se distinguent de moins en moins par « leur différence ».

Très content de vous retrouver pour cette nouvelle année, je vous félicite pour l’idée du débat éco. Dominique SEUX est un des seuls libéraux qu’on a plaisir à entendre grâce à son savoir-être mais un peu de contradiction sera assurément bienvenu (surtout quand il s’agit de Thomas Piketty) 🙂 Merci pour tout le plaisir que vous nous donnez chaque matin.

Bonjour France Inter, et quel plaisir que ce Débat éco du vendredi entre Dominique Seux et Thomas Piketty ! Un vrai plaisir en effet de ne plus entendre Dominique Seux (le très honorable économiste bien sûr) soliloquer et proposer ses analyses (très pertinentes par ailleurs) sans contradicteur. Bon ce n’est que le vendredi, mais ce jour est à marquer d’une pierre blanche pour l’intérêt d’un débat (qui nous concerne tous) qui cesse enfin d’être à sens/voix unique. Aussi excellente soit la voix de monsieur SEUX !

Bon ! Piketty n’est pas Lordon …mais face a Dominique c est mieux que rien !!! Merci

Piketty Seux……
Comme au bon vieux temos de Bernard Maris (très bien représenté..)

Ah ça fait plaisir. Au moins une nouveauté. Il était temps car ce temps d’émission devenait ennuyeux.

Votre intervenant Thomas Piketty interrompt sans cesse l’autre intervenant. Il est passionné, c’est bien, mais plutôt impoli. Pour débattre il faut quand même écouter et laisser parler l’autre. Sinon, faire une interview ou une chronique

J’apprécie les idées de monsieur Piketty mais il doit laisser parler Dominique Seux. Ses interventions et son arrogance sont fatigantes…Bravo pour vos programmes. Salutations Helvétiques. 

Deux personnes qui ne s’écoutent pas ne font pas un auditeur heureux! La cacophonie de ce matin a nui au débat.  C’était inaudible ! 

Le débat économique entre Dominique Seux et Thomas Piketty est inaudible, les intervenants se coupent la parole constamment (surtout M. Piketty) et parlent en même temps. Dommage car ils sont bien intéressants, chacun de leur côté. Cela doit pouvoir se réguler

Ce Piketty, c’est de la politique Melanchoniste qu’il vient faire sur les ondes du service public !!

Première fois que j’écoute votre émission (jusqu’ici RTL le matin). Très déçu par le niveau du débat économique. Il y avait sûrement autre chose à dire qu’il faut recruter dans la fonction publique pour commenter le plan de 100md€

Chère équipe du nouveau débat économique de France Inter,
Tout d’abord, merci. Car je me réjouis de cette nouvelle chronique contradictoire qui conduira chaque auditeur à une pensée critique de notre monde actuel. Mon message veut vous inviter, bien que vous soyez déjà, tous deux, très précis sur les données et informations que vous avancez, à être vigilants sur le moindre morceau de phrase que vous pourriez prononcer, en particulier à la radio où chaque mot a du sens.
Ce matin, M. Seux a glissé, dans l’une de ses phrases sur la situation (difficile) des indépendants par rapport aux salariés (merci ! car vous êtes bien les seuls à le souligner – à croire que 100 % des travailleurs français sont salariés de grandes entreprises !), une expression qui ressemblait à « sauf les notaires et les avocats qui ont gardé un revenu important ».
Sans vouloir tomber dans le story telling, je me dois de réagir. Je suis avocat. Collaboratrice libérale dans un cabinet de droit des affaires (j’ai commencé à Paris, je suis désormais à Lyon), en contentieux uniquement, ce qui signifie que mon activité est dépendante du fonctionnement de la Justice. Je relève du régime des indépendants. Je n’ai, par chance, pas souffert de pertes de revenus, le cabinet dans lequel j’exerce ayant, pour l’instant, absorbé.
En revanche, de très nombreux Confrères sont très durement affectés, en particulier les plus petits cabinets à dominante généraliste ou ceux qui sont à leur compte, qui gèrent les divorces, les délits de droit pénal général, les mineurs, les majeurs protégés, … tous ces avocats, et ils sont nombreux, qui mettent leur quotidien au service des droits de tous, rémunérés souvent à l’Aide Juridictionnelle (AJ) ou sur une base bien éloignée du temps et de l’investissement sur le dossier. Ils sont les interlocuteurs de la plupart des justiciables, et le relais de ces derniers avec notre Justice (qui va mal, mais c’est un autre sujet).
Pour tous ceux-là, qui passent entre 50 et 80 % de leur temps dans les Palais de Justice, il a été impossible de travailler. En sortie de confinement, pour tous ceux-là, et même pour moi, la partie de la facturation qui se fait à l’audience n’a pas pu se faire. En cause, les règles dérogatoires permettant aux Juges d’imposer un dépôt de dossier, sans plaidoiries (et donc sans audience). Tous ces dossiers ne sont pas facturés comme ils l’auraient été (parce que les clients ne le comprendraient pas), bien que l’essentiel du travail ait été fait (ce n’est pas à vous que je vais expliquer que chaque minute d’expression orale exige un travail de préparation beaucoup plus important).
Les avocats qui exercent une activité judiciaire ont ainsi perdu entre 30 % (a minima, lissé sur l’année 2020 si cela repart) et 90 % de leur chiffre d’affaires. Comment leurs revenus ne pourraient-ils pas en être affectés ?
Les Ordres des Avocats ont massivement mis en place, en urgence, des dispositifs pour essayer d’accompagner les cabinets qui rencontrent des difficultés financières, et ils sont nombreux.
Auditrice de France Inter depuis 2005, je n’ai pas l’habitude d’écrire. Je me contente généralement, et souvent -car j’aime la précision et le contradictoire, d’où mon engouement pour le retour du débat éco-, d’houspiller contre mon poste de radio lorsque le fond de certaines chroniques fait état.
Mais aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas laisser passer cette approximation, qui relève davantage, à mon sens, du stéréotype sans nuance, que de la réalité.
L’effet de ces propos est démultiplié lorsqu’ils viennent juste après ceux concernant les personnes gagnant leur vie « au black » ! (apparté : on peut les plaindre, mais il faut rappeler que, d’un point de vue collectif, ils gagnent leur vie en s’affranchissant des cotisations du système collectif…).
De mon point de vue, cette approximation, que je considère gratuite, et dont je serais curieuse de connaître les éléments objectifs sur lesquels elle repose, n’a pas sa place dans un débat d’aussi grande qualité.
Je tenais à vous écrire. Parce que je suis collaboratrice libérale, mais qu’un lien de subordination existe dans la très grande majorité des contrats de collaboration libérale dans les cabinets d’avocats. Parce que je suis collaboratrice libérale, et que mon statut (qui m’est imposé, très peu de cabinets embauchent des avocats sous le statut de salarié), je n’ai aucune sécurité (pas de chômage) si le cabinet dans lequel j’exerce (et qui représente 90 % de mon chiffre d’affaires) décide de réduire ses effectifs en raison des difficultés financières. Parce que je suis avocat, et que j’en ai assez de l’image de l’avocat nanti qui est nécessairement riche, alors que la plupart de mon entourage, salarié de grandes entreprises, a des revenus supérieurs aux miens pour un temps de travail équivalent ou inférieur, tout en ayant davantage de droits protecteurs (nombre de congés, déconnexion, chômage, indemnité de licenciement…).
Le modèle économique des cabinets d’Avocats n’est jamais évoqué, mais pourrait (devrait ?) faire l’objet de l’un de vos sujets (j’ai conscience qu’il ne sera pas traité, parce qu’il n’intéresse personne), à condition de l’étudier préalablement en détail.
Je vous remercie d’avance de l’attention que vous voudrez bien porter à mon message, et je vous précise naturellement rester à votre disposition pour échanger, et poursuivre la discussion de façon contradictoire.