Ce matin à 8h30, un petit éclairage sur le beau temps actuel, en particulier en Bretagne, c’est sympathique.
Malheureusement, il est question « d’été indien » et « d’arrière-saison », nous sommes le 13 septembre, donc tout simplement à la fin de l’été.
Même si certains ont décidé que l’été « météorologique » s’arrête fin août, ce beau temps tardif mais encore estival dont nous profitons nous montre peut-être seulement que ce n’est pas une bonne idée .
Si vous chercher été indien sur Wikipédia, vous trouverez une illustration des forêts canadiennes d’un beau rouge, donc clairement en automne. On y précise qu’en France, on l’appelle été de la Saint-Martin et ce qui le situe début novembre (vers le 11).
Quant à l’arrière-saison, le petit Larousse la situe à la fin… de l’automne, donc début décembre.
N’est-ce pas curieux qu’aujourd’hui où tout le monde parle et se soucie énormément du climat, on ait des notions aussi floues sur les termes qui le décrivent ? Et qu’en plus, on répande ces notions floues sur une grande radio, sans filtre.
Beaucoup disent qu’un vocabulaire approprié est un bon point de départ pour avoir une pensée claire, je le crois absolument.
S’il vous plaît, gardez-nous l’été indien pour les vacances de Toussaint, j’espère bien qu’il se manifestera.

Comment pouvez-vous parler au journal de 13h de ce jour d’un “été indien” ? Sans compter que l’expression est impropre puisque caractéristique de l’Amérique du Nord l’été indien est en novembre autour du 11, de la Saint Martin en Europe. Ce que nous vivons en ce moment est dû au réchauffement climatique c’est très grave et votre rôle serait d’informer les auditeurs et non de faire comme si les vacances se prolongeaient. Votre présentation de la météo avec ce ton enjoué chaque fois que la chaleur se prolonge est complètement dépassée en plus d’être ridicule. Les enjeux du climat son trop importants. Merci de nous informer plus sérieusement. Meilleures salutations.

Je sais bien qu’avec ces chaleurs anormales et ce soleil qui joue la montre en faisant perdre la tête au thermomètre, on a plus ou moins la peau rouge mais quand même !
Pourrait-on rappeler aux journalistes que nous sommes encore en été et que le nôtre n’a rien  » d’indien » comme on l’entend trop souvent.
Ce n’est pas parce que nous traversons des périodes de chaleurs atypiques, anormales et aux fréquences accélérées, que nous nous sommes transformés en membres des tribus apaches, cheyennes voire sioux (et Micmac ou encore Algonquins au Canada).
L’été indien c’est, primo, une notion nord-américaine, secundo , ça concerne les mois d’octobre voire de novembre….au Canada et dans le nord des Etats-Unis donc. Un été indien se produit hors été quand les températures devenues très fraîches sont prises d’un hoquet estival. Tu grelottes car tu es au cœur de l’automne et le lendemain tu dois remettre ta chemisette pour quelques jours.
Je sais que les modes (les flashions) viennent (trop) souvent des Etats-Unis (States) -cf l’horrible Halloween- et que beaucoup de concepts nous arrivent de là-bas en live (direct), mais ce serait sympa (cool) de respecter le sens des mots.
La globalisation, c’est bien mais le (grave) ‘cas Trump’ me fait dire que -parfois- il vaut mieux que les frontières existent pour les idées. Et donc aussi pour les locutions.
Allez ! On vous aime (like) bien quand même.
INTER, c’est le best (meilleur) des radios of France. Et yapafoto 🙂
So long !

Vous aussi vous parlez de « l’été indien », alors que nous sommes encore en été. Je me permets de vous communiquer, pour votre information, une mise au point de Météo-France :
L’été indien Le terme « été indien » qui désigne une période particulière de beau temps au Canada entre octobre et novembre, est utilisé de façon impropre en France pour définir une situation de beau temps à l’automne.
De l’Amérique du Nord à la France
L’expression « été indien » (indian summer en anglais) est apparue à la fin du 18e siècle en Pennsylvanie. Elle décrit une particularité du climat continental d’Amérique du Nord. Il s’agit d’une période de temps très doux, ensoleillé et sec qui se produit après les premiers gels, en octobre ou novembre au Canada. La température dépasse alors 18 °C et le ciel est limpide. Ces périodes de douceur tardive varient de 3 à 8 jours.
Ce terme est utilisé de façon impropre en France pour désigner du beau temps à l’automne. En effet, bien que située à la même latitude que le sud du Québec, la France a un climat différent avec un caractère continental beaucoup moins marqué, sous influence océanique. Il en résulte des gelées plus tardives en moyenne en France, suivies de redoux qui sont souvent moins marqués : la variabilité climatique y est simplement plus faible qu’en Amérique du Nord, et une situation de type « été indien » utilisant la définition nord-américaine y est ainsi improbable.

Merci de ne plus parler « d’été indien », alors que nous sommes encore en été et que l’été indien est autour de la st Martin, en automne (vers la fin octobre, début novembre).
Le terme est donc inapproprié en ce moment.
Merci d’informer journalistes et commentateurs.
A toutes fins utiles

Juste une petite réflexion sans grande importance… mais qui en dit quand même pas mal sur le « relâchement » quotidien du langage et du bien nommer les choses sur mon antenne favorite.
Depuis quelques jours, avec les températures élevées une épidémie d’été « indianité » envahit la radio… Or la définition de l’été indien est très précise : il s’agit du retour de beaux jours après les premières gelées, en octobre ou novembre ! Pas de chaleurs de septembre alors qu’on est encore en… été !