Une émission certes intéressante mais tout de même biaisée : même si vous avez donné, comme toujours, la parole à des auditeurs de divers points de vue, vous-même et les 2 intervenantes étiez toutes du même avis. Il me semble que l’on peut avoir une autre conception du féminisme et de la féminité. Il y a tant de combats à mener, je n’ai nullement envie de choisir le droit d’arriver en classe le plus dénudé(e) possible ;). Les jeunes filles concernées sont des consommatrices, très influencées par les médias, la publicité, l’offre de vêtements sur le marché et ne sont donc pas si libres que cela de leurs choix (et qui l’est vraiment ?). Il y a depuis un certain nombre d’années une surenchère dans le milieu de la mode vers une sorte de « porno soft » et elles sont donc encouragées à montrer plus, comme des objets de consommation sur un présentoir ou dans une vitrine, à aller « un peu plus loin », en jouant avec les limites, Chaperons Rouges qui vont narguer le Loup. Ce qui ne veut nullement dire que ledit Loup ait quelque légitimité à leur faire du mal, j’espère que c’est clair.
Jamais je ne dirai qu’une femme qui a été agressée, physiquement ou même verbalement, « méritait » ce qui lui est arrivé, jamais je n’excuserai l’auteur de la moindre violence qui, comme le scorpion de la fable, n’aurait soi-disant « pas pu s’en empêcher ».
Mais en l’occurrence, cette expression « culture du viol », dégainée ad nauseam, n’apporte strictement rien au débat. Il me semble simplement que le rôle des adultes est d’aider les plus jeunes à ne pas être dupes du marketing (y compris vis-à-vis des marques qu’ils vénèrent), à réfléchir à leur image, à respecter leur corps. Cela passe aussi par les choix alimentaires, le refus de se faire du mal ni de laisser qui que ce soit leur en faire. Avec les professeurs, il serait intéressant de les aider, notamment à partir de l’art, de la littérature, des sciences humaines, à découvrir d’autres modèles dans le temps et l’espace, à élargir leur conception de la « beauté » (vaste sujet), de la tolérance aux différences (je pense aux moqueries, au harcèlement, etc.) de la relation homme/femme, etc. Je ne peux m’empêcher de faire un lien entre cette tendance de tenues « limites » avec ce que disent les éducateurs, les gynécologues, les psys. Sur une certaine violence dans les relations sexuelles, ce que subissent les filles, l’influence de l’exposition au porno même chez des pré-ados.
Par ailleurs, parer son corps et son visage, cela peut être tant de choses différentes et pas obligatoirement le choix de l’outrance, ni l’imitation « panurgique » de modèles définis par d’autres.
Cela dit, la réaction du ministre a été, une fois de plus, à côté de la plaque. Il ne suffit pas d’aligner des mots réels dans une phrase grammaticalement correcte pour que cela ait du sens. Que vient faire la République dans cette affaire ? J’ai immédiatement pensé à La Liberté guidant le peuple de Delacroix ou aux bustes joliment décolletés de Marianne dans les mairies. Peut-être que les élèves devraient venir avec des bonnets phrygiens ?

Je souhaite apporter mon témoignage sur le sujet de le tenue vestimentaire à l’école. Je suis enseignante dans le secondaire, académie de la Guadeloupe. Dans cette académie, le « problème » de la tenue vestimentaire est réglé par l’imposition d’un uniforme, généralement un T-shirt ou polo de la même couleur pour tous les élèves de l’établissement, avec logo de l’établissement -beau business pour les vendeurs des fameux T-shirt, soit dit en passant-. C’est le cas pour les écoliers des écoles maternelles et primaires, les collégiens et quelques lycéens. C’est une façon de ne pas traiter le « problème » de la tenue qui est bien souvent un problème d’adultes. En effet, les adultes -de l’administration, de la vie scolaire, certains enseignants et certains parents- sont comme obsédés par la tenue vestimentaire, plus particulièrement celle…des filles. Cette année, lors de l’accueil des élèves et de leurs parents organisés pendant la première semaine de la rentrée, le chef de mon établissement a demandé aux jeunes filles de ne pas exhiber leur « punching bull ». De même, les surveillants harcèlent les jeunes filles dès lors que l’on aperçoit une bretelle de soutien-gorge ; ou bien encore, des jeunes filles portant des legging se sont entendues dire qu’on voyait « leur triangle ». Ce sont toujours des adultes qui formulent ce genre de réflexions et, le pire, c’est que les jeunes filles sont renvoyées chez elles, empêchées d’aller en cours, au motif que leur tenue n’est pas … correcte ou, comme dirait JM Blanquer, normale ou « républicaine ».
Ce qui ne me semble pas républicain, c’est d’une part d’empêcher un.e jeune de s’instruire au motif qu’il/elle n’est pas habillée correctement: les droit à l’éducation est ainsi bafoué du fait d’un jugement de valeur de quelques-uns sur quelques autres. D’autre part, il me semble anti-républicain d’imposer des normes vestimentaires tellement restrictives qu’elles entrent en contradiction avec les principes fondateurs de notre organisation sociale, en premier lieu notre liberté individuelle de s’exprimer, et donc de s’habiller. Car la tenue vestimentaire est un élément de la personnalité de chacun d’entre nous, une caractéristique socioculturelle inhérente à chaque individu. Par ailleurs, dans « Éducation nationale », il y a le terme « éducation »: ce n’est pas rendre service aux jeunes que de leur imposer une tenue vestimentaire sans jamais pouvoir leur faire comprendre qu’une tenue vestimentaire est un moyen d’expression de la personnalité dont on peut faire un usage éclairé.

Les missions qui sont confiées aux enseignants sont de plus en plus nombreuses : outre les programmes scolaires qui évoluent comme l’atteste la dernière réforme du Baccalauréat, l’éducation aux médias, à la défense, à la sexualité, la lutte contre les discriminations, contre la violence à l’école et le harcèlement, l’éducation à la curiosité artistique et culturelle, l’éducation et l’enseignement au Développement Durable, l’éducation à l’hygiène et à une alimentation saine et variée, l’éducation à la mémoire, la participation aux journées ou semaines dédiées à la défense de la langue française, au goût, aux sciences, à la presse, à la poésie, aux mathématiques …. Et ce ne sont que quelques exemples pris au hasard sont autant de fortes exhortations s’apparentant à des injonctions de notre hiérarchie qui s’appuient sur des textes officiels. Nous sommes littéralement débordés par toutes ces missions éducatives que nous ne pouvons assurer faute de temps voire de formation.

Le contexte dans lequel la tenue individuelle est porter à son importance d’où le débat sur l’uniforme ou pas… Par exemple, je suis prof d’EPS, pas de problème en natation, la mixité ne pose pas de problème ; On demande autant aux filles qu’aux garçons de porter des maillots qui tiennent pour éviter de se retrouver dans des situations difficiles à vivre quand on est pré-ado (le slip de main aux pieds après un plongeon…); Combien de fois ai-je du inciter les filles et les garçons à faire attention en gymnastique sportive ou en combat. Ce n’est pas les réactions des garçons que je craignais mais le mal être de la jeune fille ou du jeune garçon à se retrouver en slip ou torse nu lors d’un équilibre sur les mains ou après une parade ou une prise de judo. Ce n’est pas en interdisant que la société réglera le problème mais en accompagnant en préparant la jeunesse à pouvoir réagir et s’adapter aux différentes situations. J’ai beaucoup entendu dire que ce serait les garçons qui réagissent sur les formes et qui sexualisent les commentaires, mais, entraîneur de handball d’une équipe féminine, je peux vous certifier que les filles commentent beaucoup, elles aussi, les formes, les coiffures, les vêtements des garçons… L’uniforme ne réglerait rien sauf s’il était gratuit car il y a aussi de très nombreux jeunes qui n’ont pas le choix de leurs vêtements

Bonjour, quelle société étonnante ou l’on considère que le problème est la tenue des filles/femmes et non pas le regard que l’on porte dessus. Qui est juge de ce qui est une tenue correcte ? Est-ce le vêtement qui fait la correction de la tenue ou bien le regard qui est porté dessus ? L’éducation/formation à la non-discrimination généralisée pour les enfants et les adultes serait un bon début. La posture des professionnels de l’éducation et des élus de la République est garante du cadre qui permet à tous de vivre en société sans stigmatiser un groupe de population.

Monsieur Blanquer propose aux filles d’adopter une tenue républicaine. A-t-il oublié que la République reste symbolisée par une Mariane dont le décolleté dévoile des seins épanouis !

Marianne étant le symbole de la République Française. Je rappelle qu’elle a un sein à l’air visible à la gauche de son écharpe bleu blanc rouge… Le sein visible est donc la « tenue républicaine réglementaire » ? Et l’on fait un scandale quand nos ados par 36°C, viennent en short ?…

Uniforme à l’école Aux Antilles, dans les écoles publiques comme privées, les élèves portent des tenues similaires et cela ne pose pas de souci. Pourquoi ne pas faire de même en métropole ? Merci d’avoir lu ma question.

A la question : « Que nous disent les adolescentes avec leurs tenues ? »
Ma réponse serait : Elles disent ce que nous ne leur disons pas, à savoir « si tu étais ma fille, je ne te laisserais pas sortir ainsi. » Je regrette que les journalistes n’aient pas le courage de le dire et de laisser croire qu’on peut faire tout et n’importe quoi alors que l’on sait très bien que pour avoir un travail, par exemple, il vaut mieux savoir parler, écrire, se tenir et s’habiller … correctement. Le correctement, qu’est-ce que c’est ? C’est la façon dont vous, par exemple parlez, écrivez et vous habillés ! Ne parlons pas de la maladresse des politiques, de la lâcheté du corps enseignant. On dirait vraiment que nous sommes une bande d’adultes qui ne voient pas le mal que l’on fait aux jeunes de leur faire croire que tout peut-être permis sans conséquences. Dommage ! Après vous ferez des émissions sur les pauvres jeunes qui ne s’insèrent pas, qui sont harcelés etc… Comment s’y retrouver dans ces messages contradictoires ?

La question de la tenue acceptable à l’école ne date pas d’hier : j’ai 63 ans et quand j’avais 14 ans, c’est à dire il y a presque cinquante ans, la question se posait déjà : j’étais en 4ème et une fille de ma classe est arrivée en mini-short avec un manteau aux chevilles, c’était la mode mini-maxi qui faisait fureur au tout début des années 70. Elle a été renvoyée chez elle avec un mot aux parents et instruction de revenir en tenue décente, ce qui signifiait une jupe qui reste un peu au-dessus du genou, pas plus court.
Les choses ont-elles tant changé ? Non. La solution passe par des instructions claires de la part de la direction de l’école :
Casquettes en classe, non. Nombril visible, non. Short court ras des fesses, non. Short mi-cuisses, oui. Jupe ou robe ras des fesses, non. Jupe ou robe mi-cuisses, oui. T-shirt manches courtes, oui. Débardeur échancré, non. Le tout avec dessins à l’appui, affichés à l’entrée du lycée ou de l’école. En cas de contestation des élèves, on peut se référer aux dessins en question. Ce qui est ‘oui’ ou ‘non’ peut être différent de ce que j’ai énoncé ci-dessous, l’important est juste que ce soit CLAIR.
Et il faut rappeler aux élèves qui râlent au nom de leur liberté qu’ils/elles ont toute liberté de s’habiller comme ils/elles le souhaitent dès qu’ils ont quitté l’école. Il leur reste beaucoup de moments en dehors de l’école pour vivre leur liberté de s’habiller.
Et encore une chose : ma famille et moi avons habité en Australie pendant six ans, et mes trois enfants y ont connu l’uniforme à l’école. Ils avaient respectivement 14 ans, 14 ans (jumeaux garçon et fille) et 7 ans quand nous sommes arrivés. Jamais mes enfants n’ont protesté contre l’uniforme, ils se changeaient dès qu’ils rentraient à la maison et puis voilà.

Je souhaite simplement rappeler que dans les années 70, les « dos nus » étaient à la mode, et très dévoilant. Le phénomène n’est pas nouveau. Il convient selon moi de donner à chacun et chacune les moyens d’avoir conscience des significations vestimentaires, gestuelles, du maquillage, des tatouages… Ainsi chacun pourra agir en son âme et conscience.

Quel dommage qu’il n’y ait pas d’hommes pour intervenir dans votre débat ! N’auraient-ils rien à dire ?

Bonsoir, on ne parle pas des garçons… on n’accepterait pas en lycée ou collège un garçon en short ras des fesses torse nu ou avec un débardeur bien décolleté. Il est normal de ne pas accepter des filles avec des shorts courts, des tee-shirts mini, etc… Il y a une tenue pour tout : tenue pour le sport, tenue de plage, tenue pour un mariage ou une cérémonie, etc… donc une tenue décente pour le collège et lycée. Les jeune se réalisent aussi que plus tard dans la vie professionnelle, ils seront à faire de même. C’est éducatif.

Merci pour vos émissions. Ce débat me rappelle irrésistiblement ce que dit Molière dans Tartuffe: à Tartuffe qui tend un mouchoir à la servante Dorine en lui disant : « Couvrez ce sein que je ne saurais voir » (car elle porte un décolleté d’usage à l’époque), Dorine répond: « Vous êtes donc bien tendre à la tentation/Et la chair sur vos sens fait grande impression?/ Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:/ Mais à convoiter, moi, je ne suis point si prompte,/ Et je vous verrais nu du haut jusques en bas,/ Que toute votre peau ne me tenterait pas. » Comme quoi, le débat n’est pas nouveau.
J’ai porté une blouse dans ma jeunesse lorsque j’étais lycéenne. C’était pénible et cela n’effaçait pas les différences sociales (les modèles de blouses étaient plus ou moins chers, plus ou moins jolis), ni la possibilité de se distinguer d’une manière ou d’une autre. Par ailleurs, tout le monde était en short en gymnastique, et en maillot de bain à la piscine.

Pauvres garçons ! Le sexe fort n’est pas celui qu’on croit ! Ils ne savent donc pas résister à leurs hormones ! Quelle faiblesse ! Immaturité ! Ces remarques sur la tenue des filles, de qui elles viennent prouvent que notre société est encore profondément machiste. J’ai honte. En 2020 cette émission ne devrait plus avoir lieu.

Il me semble qu’il faut déconstruire complètement nos schémas de pensées. J’ai un fils en seconde très féministe et une fille en 4 -ème. On parle bcp de ces sujets ensemble. Moi ces jeunes filles me fascinent. Elles sont belles et conquérantes. Je les admire moi qui me cachait à l’adolescence. Aujourd’hui je suis bien dans mon corps mais il était temps à plus de 40 ans. Je les admire moi ces jeunes filles/femmes.

Échange uniquement entre femmes qui s’écoutent et se prennent très au sérieux. Ridicule. A vous écouter le comportement sexiste serait uniquement le fait des garçons ! A bon ! Il n’y a rien de mal dans le sexe, et la fille qui s’habille très court…. C’est très bien ce qu’elle veut : qu’on la regarde et qu’on la désire. Y’en a marre de cette pudibonderie avec les fesses presque à l’air.

Plutôt que de penser la décence qui est en effet liée essentiellement au regard masculin (que beaucoup de femmes ont intégré), ne serait-il pas plus intéressant de poser la limite du vêtement par rapport à la laïcité ? La laïcité implique une notion de neutralité qui pourrait être bien plus clair quant à la taille de la jupe, du voile, du baggy en dessous des fesses pour les hommes.
Éducation à la vie affective et sexuelle

Je suis conseillère conjugale et familiale en Essonne et je souhaitais témoigner que nous rencontrons souvent avec l’infirmière scolaire ou un enseignant tou(te)s les jeunes de 4 -ème pour informer, échanger et réfléchir ensemble sur les relations amoureuses, sexuelles, l’orientation
….et le repérage des centres de planification et personnes ressource dans leurs ets.
Il s’agit de ne pas les laisser seul(e) avec ces questions-là et de favoriser le vivre ensemble et l’accès à des relations choisies. J’aimerais également souligner la prévention du michetonage qui devient essentielle tout comme la prévention des violences sexuelles et sexistes.

Merci d’avoir dit ce que je pensais. Au moment où a lieu le procès des attentats de 2015, il en est encore pour sous-entendre que les filles sont par essence provocantes, c’est révoltant. Cela signifie aussi que les garçons ne sont que de potentiels animaux en rut …
Oui au crop top pour toutes celles qui souhaitent le porter, où que ce soit. L’égalité des sexes est très loin d’être acquise, continuons de l’exiger.
Encore merci pour vos chroniques

Vous vous focalisez sur la tenue des jeunes filles, mais c’est l’ensemble des tenues et de ce qu’elles nous communiquent auquel nous devons réfléchir.
Casquettes à l’envers
Capuches
Une jambe de pantalon relevée au-dessus du mollet
Port du masque non conforme…
La tenue de nos élèves est un message.

J’aime bien l’humour et Charline Van . Cependant voir le nombril, les seins des jeunes filles, les fesses des garçons aux poches, sous les genoux le matin de bonne heure n’apportent rien. Je suis une vioque de 72 ans qui a porté la blouse au lycée…. Cette blouse ne permettait pas de discriminer les uns par rapport aux autres. Vous me direz il y a toujours les chaussures….Je vous assure que nous n’en souffrions pas et j’ai toujours regretté que cela ne perdure. Je ne suis pas amish ni pour le port du voile bien au contraire… Mais une tenue correcte pour les enfants, les ados n’enlève rien. A moins que vous soyez aussi pour la pub gratuite pour les marques…. très cordialement.

Pour moi, chacun doit s’habiller comme il veut.
Mais sincèrement je ne comprends pas toujours. A une époque, on trouvait inadmissible de considérer une femme juste pour son corps, et on a bataillé dur pour cela.
Mais si on porte des vêtements qui mettent en valeur le corps, qui le glorifie, j’ai peur qu’on retombe comme avant : les filles seront juste considérées pour leur corps. Et c’est d’autant plus incompréhensible que cela soit défendu par des femmes. Dommage.

Mais enfin quel rapport avec le féminisme quand on voit ces jeunes filles trimballer les représentations les plus éculées de la femme ? Vos intervenantes se font par ailleurs une idée très grossière de la réalité d’un établissement scolaire et des attentes des adultes à l’égard des élèves.

Parler aux garçons de ce qui leur arrive quand en réponse à l’injonction de leurs groupes ils se transforment en prédateurs grossiers : tant que ce ne sera pas régulièrement décrypté pour eux, les « il ne faut pas » manqueront leur but. Je suis enseignante et je remarque que les garçons sont très intéressés et touchés quand je leur explique ce qui leur arrive, qu’on met les mots sur la pression, le malaise qu’ils ressentent car ces attitudes nient leurs sentiments, parfois leurs valeurs, .. Il faut leur dire qu’ils sont autre chose que des prédateurs, qu’on les soutiendra s’ils assument d’être délicats, respectueux, de dire qu’ils aiment leurs sœurs, amies, mères, etc…
emission sur la tenue vestimentaire des élèves

Merci d’avoir dit ce que je pensais. Au moment où a lieu le procès des attentats de 2015, il en est encore pour sous-entendre que les filles sont par essence provocantes, c’est révoltant. Cela signifie aussi que les garçons ne sont que de potentiels animaux en rut …
Oui au crop top pour toutes celles qui souhaitent le porter, où que ce soit. L’égalité des sexes est très loin d’être acquise, continuons de l’exiger.
Encore merci pour vos chroniques

Un seul intervenant homme, à la fin… Une seule intervention m’a paru censée, celle de l’enseignante. Au point où nous en sommes arrivés seul l’uniforme obligatoire à l’école permettra de faire comprendre aux jeunes qu’ ils ne sont pas adultes et que l’ on agit pas seulement en fonction de ses envies (quel égotisme de faire cela).
Bien sûr les hormones masculines et féminines ne sont pas les mêmes.
Vous invitez des femmes qui n’ont rien compris aux hommes et à leurs pulsions, très différentes de celles des femmes.
Faites une émission miroir, avec des hommes cette fois-ci !

Merci Richard ! Merci Delphine (je crois, l’enseignante) pour vos paroles tellement raisonnables !
Mais que va-t-il rester à la féminité pour séduire ? Si la chute des reins, les jambes, la naissance des seins devient banalisée par ces tenues journalières dénudées et si elles ne doivent plus exciter la testostérone ?
Je revendique les différences entre les hommes et les femmes. Si les féministes souhaitent tellement l’égalité, qu’elles viennent alors en classe habillées comme des garçons.
Un garçon qui viendrait en jupe, pour peu qu’il ait de belles jambes se ferait siffler aussi ! Ce n’est pas le problème de la fille mais de la jupe !
Les chercheuses ou mathématiciennes ne s’habillent pas en pin up !

Bravo pour ce magnifique débat sur la tenue des jeunes par les femmes pour les femmes
Animé par une femme, les invitées sont exclusivement des femmes, les appels pris à l’antenne sont exclusivement des femmes jusqu’à ce qu’on s’en aperçoive à 19h57 et qu’on prenne un appel masculin pour donner le change mais auquel on ne répond pas vraiment.
Mme Sintes, la parité c’est dans les deux sens. Sur France Inter tous les débats de société sont confisqués par les femmes et en particulier dans la tranche 18-20h.
Vous ne me croyez pas ? Ouvrez les yeux, ou plutôt les oreilles. Faites un pointage et vous verrez que les voix dans vos émissions sont très majoritairement féminines. Comme pour toute l’antenne d’ailleurs.
Ce déséquilibre est devenu insupportable. Même pour un homme qui soutient depuis plusieurs décennies les combats des femmes.
J’attends du service public qu’il soit au service de tous les publics dont celui des féministes bien sûr, mais dans la juste mesure.
Cordialement,
Votre conclusion finale lors de l’émission « Tenue correcte exigée » est choquante

Qualifier l’intervention, d’un père qui témoignait, « de culture du viol »…m’a fait bondir. Par cette conclusion vous fermez tout dialogue et faite du simplisme…
Le viol n’est pas issu d’une culture. Je suis navré par vos propos. Le VIOL est une réalité vécue par des dizaines de millions de femmes PARTOUT dans le monde. Ce n’est pas une culture, c’est une réalité. Les hommes VIOLENT les femmes, les enfants,
Vous faites croire aux jeunes filles d’aujourd’hui que l’on va faire cesser ce fait, par l’éducation des garçons. C’est tellement faux. Donc vous serez quelque peu responsable des futurs viols dont vont être victime ces jeunes filles. C’est cela ? Dans 10 ans, je vous prédits le même nombre de viols…. La seule solution à proposer aux jeunes filles épris d’une légitime liberté, c’est de sortir armés. Là vous les protégées.
Dire cela est à contrecourant de nos discours aliénants et angéliques.
Je vous souhaite de bien dormir, si vous y arrivez.

Les propos d’ Agnès Pannier-Runacher concernant la tenue que devrait porter les jeunes filles à l’école est ahurissant, rétrograde et révoltant. Comparer la « pression sociale » qui force certaines lycéennes à se couvrir le corps et celle qui les obligerait à se découvrir est inique et désolant.

Suite à la question de Madame Salamé à Monsieur Darmanin: il me semble qu’il faudrait essayer ne pas tout mélanger. Il ne s’agit pas d’interdire aux filles de s’habiller comme elles le souhaitent mais de rester dans l’idée qu’on ne va pas à l’école comme on va à la plage, d’autant qu’il s’agit d’élèves qui sont encore chez leurs parents. C’est donc une question plus générale d’éducation qui vaut aussi pour les garçons qui viendraient en classe avec des pantalons en dessous des fesses.
Merci pour vos émissions de qualité

Je me trompe peut être de correspondant, mais vous transmettrez s’il le faut ( merci). J’écoutais les infos sur votre antenne hier, un bref échange à propos de la polémique sur la façon de s’habiller DES FILLES à l’école ces derniers temps. J’ai été tellement dépitée d’entendre 25 fois le mot top-crop, alors qu’il ne s’agit pas du tout de ça : à vêtement EGAL, on demande à une FILLE d’aller se rhabiller, et rien pour un garçon. Ou on lui dit, si tu t’habilles « mal » tu vas déconcentrer les garçons. Une fille se fait tabasser à Strasbourg parce qu’elle porte une jupe. Une autre se fait coller dans un lycée parce que les garçons ont regardé sous sa jupe… Avec votre reportage d’hier, vous avez ENFONCE LE CLOU. Vous avez culpabilisé les filles. Une ou un ado qui a écouté ces quelques minutes comme moi n’aura plus envie d’écouter France Inter pour s’informer. Et France Inter a signé ce matin la tribune : « Ensemble , défendons la liberté … », à propos des menaces sur la DRH de Charlie. C’est la même menace, c’est le MEME combat, il ne faut pas laisser respirer les gens qui nous ramènent au Moyen Age. J’ai 67 ans, je veux que ma petite fille s’habille comme elle veut, ou elle veut. Merci de m’avoir lue. E.B. , La Réunion