Quand on a 20 ans aujourd’hui, de quoi rêve-t-on ? Ils sont nés entre 1990 et 2000. Ils sont le souffle de demain, ils inventent, ils inspirent, et s’interrogent dans tous les domaines : environnement, politique, travail, art, technologie, famille, santé, genre…
Quelles sont leurs aspirations, leurs souhaits, leurs craintes, leurs engagements pour demain ? Le mercredi 14 octobre, France Inter et Konbini leur consacraient une journée et leur donnaient la parole dans différentes émissions.

Je suis France Inter au quotidien. Cette émission de 13h est magnifique. Cela fait du bien. Bon sens, intelligence, inspiration, brillance intellectuelle, altruisme, analyse, cohérence… Contrairement aux discours des politiques, ces jeunes gens font de la politique. Ils analysent, confrontent leurs points de vue… Vers l’intérêt collectif ce me semble. Un regard large, calme et documenté… Merci merci merci… Ça c’est une perspective du vivant. C’est intéressant, rassurant… regrouper des intelligences multiples pour donner du sens… Ces jeunes me rajeunissent et me rappellent mes recherches en cohérence auprès des publics divers… Merci à l’équipe de France Inter. Super. Et je suis heureuse d’avoir pu entendre les points de vue et analyse de Mme la Maire de Poitiers. Merci Madame. Je me demande si je ne vais pas déménager à Poitiers quitte à faire monter la moyenne d’âge.

Le 7/9

J’ai 56 ans, j’ai bénéficié de l’ascenseur social qui m’a permis de devenir en 1998 maître de conférence à Nantes. Ce qualificatif de « boomer » me semble répondre à une logique manichéenne de catégorisation sociale. Malgré mon âge, j’ai le sentiment d’œuvrer tous les jours à la formation et au bien-être de ces futures générations. Tous les jours, je viens à l’Université avec l’espoir de permettre à de jeunes adultes de s’ouvrir au monde, et de s’épanouir. Le pillage des ressources n’est pas un moteur pour nombre d’entre-nous. Merci de ne pas être aussi catégorique et définitif sur une tranche d’âge.

Quel plaisir d’entendre ces jeunes femmes, avisées et pleines de force. Merci. J’ai soixante-huit ans, et je vous soutiens.

Aujourd’hui j’ai 70 ans et je trouve formidable cette journée spéciale. J’écoute Philippe Bertrand, je lis Village Magazine, je fais du woofing, je suis à l’écoute des Oasis, je voyage grâce à l’Accueil Paysan, et je me dis que, transversalement, il y a beaucoup de choses qui se passent mais, dans cette société très verticale, elles n’ont aucune visibilité, dommage non ?

Je suis une boomer de 54 ans et pourtant je me remets en question tous les jours par ma consommation, ma façon de vivre, ma relation aux autres …. et ce grâce à mes enfants de 27 et 24 ans. Mais je vois autour de moi que les personnes de mon âge voire plus jeunes, ne comprennent pas l’urgence ! Bravo à cette jeunesse qui bouscule !

C’est bien de donner la parole aux jeunes, nous dans les années 90/2000 on était considérés comme des jeunes cons feignants et incultes, notre parole était inaudible dans le triomphe de la société ultra libérale de sur consommation.

« Boomeuse » de 50 ans j’ai peur de l’uberisation du monde sans doute plus que tous les jeunes de 20/30 ans qui préfèrent se déplacer en VTC plutôt qu’à pied ou en transport en commun, qui se font livrer des sushis, des burgers et autres tacos plutôt que de cuisiner ses légumes achetés au producteur du marché du coin…
J’ai connu le chômage, le sida, j’ai milité contre le racisme et pour l’écologie… Votre intervention me blesse profondément !

Bravo à ces jeunes, j’ai 67 ans et me bats pour les mêmes idées et actions humanistes depuis mon adolescence mes parents étaient semblables. Il faut rassembler les humains et pas les résumer à des tranches d’âge.

74 ans, prof de français à la retraite, écolo depuis 50 ans, bénévole dans diverses associations dont l’habitat participatif. Je me réjouis d’entendre que les jeunes se dressent pour défendre l’avenir de notre humanité en péril. Mais j’aimerais pouvoir comprendre tout ce que disent vos deux invitées. Ce vocabulaire d’un « entre-soi » d’une élite intellectuelle dont l’idéal est, entre autres, de rendre ce combat accessible à tous me surprend : personne ne leur dit que pour être convaincantes, entendues par toutes les classes sociales, comprises, quoi -et c’est fondamental ! – traduire ce jargon, et accessoirement parler à un rythme un peu moins rapide (certes il y a urgence, mais se faire comprendre a aussi des exigences de débit de parole) est indispensable. Sinon elles vont laisser derrière elles nombre de personnes prêtes pourtant à changer d’angle de vue.

Mais qui a l’imbécilité de généraliser « les jeunes « , « les boomers », « les banlieusards  »  » les femmes » alors qu’il n’y a même pas une majorité qui correspond à votre cliché. Arrêtons d’étiqueter, surtout à partir de ceux qui font du bruit ; ne simplifions plus car nous ne sommes pas dans la commedia dell’arte. A l’heure actuelle il est utile d’écouter ceux qui s’expriment mais aussi d’entendre ceux qui sont plus nuancés car les possibilités pour demain sont bien plus complexes.

Est-ce que vous avez conscience de l’impact qu’ont vos propos lorsque vous parlez de la « génération sacrifiée » en parlant des jeunes. D’abord vous les opposez au reste de la population. Et vous créez des conditions pour que non seulement ils finissent par y croire, mais qu’ils se mettent dans une position de victime avec tout ce que cela comporte comme dérive. Pensez -vous que les 30-40 ans et 50 et plus ne sont pas non plus « sacrifiés » ? Nous avons tous une vie sociale, des emplois en danger ou pas, nous souffrons tous de ne plus embrasser ceux qui nous sont chers etc. si votre objectif est de nous rassembler autour d’un même projet : vivre avec la COVID : vous avez tout faux. Est-ce cela que vous voulez dans votre fort intérieur, plutôt que de créer des polémiques qui nous divisent, qui gaspille notre énergie. Je vous demande ainsi qu »à vos collègues d’avoir vraiment conscience de l’impact des messages que vous faites passer.

Arrêtons de nourrir le misérabilisme de notre civilisation en parlant de jeunesse « génération sacrifiée ». Le poids des mots quand on est journaliste à son importance. Quand les jeunes Libanais ou Maliens entendent vos propos ils ont envie de vous montrer ce qu’est une génération sacrifiée !

Quel plaisir d’avoir un jeune personne qui a une réflexion bien au-delà de celle de ces aînés.
Quelle tristesse de voir la réaction des personnes de ma génération qui ne voudrait surtout pas que l’on bouscule leur monde en train de partir en déliquescence.

Consternantes ces femmes sensées parler au nom des jeunes. Tellement stéréotypées. Femmes. Instruites. Brillantes. Profil LFI. Elles ont une vision complètement irréaliste du monde, elles sont hors sol. Leur monde désiré est fait d’interdits, où l’on décrète ce qui est bon pour les autres. Elles n’ont aucune conscience de la nature humaine et de la difficulté à gérer des communautés humaines sans entre-tuer. Elles sont des dictatrices.

Comment avoir confiance à ces jeunes diplômés avec un débit verbale difficile à suivre. Un langage incompréhensible par les gens des banlieues. Comment leur faire confiance. Ils referont la même chose. Le monde d’aujourd’hui en pire.

Quel que soit le nom de la génération, est-il possible de parler français sans user et abuser d’anglicismes ?

Le langage avec ces anglicismes stéréotypés est insupportable

Jeune veut-il dire ne plus savoir parler Français ? Que de mots anglicismes utilisés par vos invitées et vos animateurs.

J’ai 64 ans et suis bien pessimiste sur l’avenir de mes petits-enfants et de la planète. Et ce matin, entendre Camille et Eva parler de leur combat, me redonne confiance ! cette jeunesse est bluffante ! Bravo !

Très belle émission ce matin avec Camille Etienne et Eva Sadoun sans oublier Joshua Wong. Tous les trois ont des paroles fortes, sur des pensées bien construites. Ils s’engagent concrètement.
MERCI ! MERCI ! …. aux invitées, à Léa Salamé et Nicolas Demorand

Bravo aux  » filles » de Génération demain de ce matin !! Elles font partie des gens lucides et qui combattent avec intelligence le déni de la réalité factuelle, l’utopie d’en face (bien vu !) et tous ceux qui n’ont rien compris à l’indispensable mutation du monde sous peine d’effondrement (ok collapsologie si vous voulez, le résultat sera le même !)

Très bien de donner enfin la parole à ces idées via ces deux personnes si mâtures et intéressantes. Les réalités physiques font que soit on change immédiatement et fortement notre façon de vivre soit une nouvelle façon de vivre nous sera imposée par les lois de la physique.

MERCI !
Pour ces invités à 8h20 du 14 octobre… que cela fait du bien d’entendre des jeunes qui nous reboostent pour la journée et qui parlent d’autre chose que PIB, CAC40, licenciements mais des VRAIS problèmes !

Ce matin on assiste à une émission de jeunes qui veulent révolutionner la Société !
Un intervenant de 43 ans qui crie à la désobéissance civile….
C’est quoi France Inter exactement, une radio révolutionnaire ?
Bye, je suis plus qu’en colère…. Et je zappe l’émission.

Boomerang avec Fatima Daas

Très beau texte pour et à la jeunesse de Fatima. Une société qui a peur de sa jeunesse est une société morte.

J’ai trouvé cette jeune femme vraiment intéressante et apprécié cet entretien, mais s’il vous plaît, j’en ai plus qu’assez des religions, sa croyance ne m’intéresse pas, islam, catholique, bouddhiste, voire à croire en un caillou, etc. Les religions sont insupportables et tuent depuis des millénaires.

Le texte dédié à la jeunesse de Fatima Daas qui termine l’émission Boomerang où elle était invitée : Incroyable !

Grand Bien Vous fasse

Quel bonheur d’entendre ces jeunes qui prennent les choses en main, sans colère et avec tant de détermination ! Nous (les plus âgés) avons beaucoup plus à apprendre d’eux que l’inverse… J’ai 58 ans et me sens tellement mal de n’avoir rien fait. Il n’est pas trop tard ! Bravo et merci à chacun d’eux. J’espère que nous serons nombreux à les aider et les soutenir.

Merci de nous faire connaître cette nouvelle génération. Bravo ! J’aimerais qu’ils soient mis plus en avant et que l’on parle d’eux davantage. Enfin de beaux projets, de belles histoires, il en manque tant.

Bravo à tous ces jeunes qui s’intéressent et agissent pour “demain” ? Non ! AUJOURD’HUI !
Allez-y ! On n’est jamais trop jeune pour donner son avis et s’investir ! Moi je leur dis : respect ! du haut de mes 58 ans !

Merci d’avoir invité des jeunes, 30 ans que j’écoute France inter, quelle bouffé de fraîcheur ce matin !  

J’ai 24 ans et je partage un peu l’avis de Camus.
Petite citation d’Albert Camus, discours de son prix Nobel en 1954 : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »

Votre émission est très intéressante. Mais une partie de la jeunesse a été oubliée, celle qui agit sans être forcément radicalisée tous azimuts. Merci de lui donner la parole si c’est possible.

La Terre au Carré

J’approuve tout à fait le fait que ces jeunes se mêlent des choses qui les regardent pour leur avenir mais s’ils veulent être radicaux, il faut aussi qu’ils soient logiques jusqu’au bout en ne se servant pas d’ordinateurs ? Téléphones portables, consoles de jeux… qui consomment d’énormes quantités de minerais spécifiques et rares… 130 kg pour un portable de 100 ou 150 grammes.
Ce serait bien aussi de pratiquer « l’écologie » de notre langue française en évitant d’utiliser à tout va d’acronymes en anglais ex. Solar energy, recycling, zero waste…), quand on peut très bien trouver des mots français pour désigner la même chose.

Enfin une journée consacrée à nos jeunes, depuis la crise sanitaire l’ambiance anxiogène des ondes radiophoniques maltraite mon cœur et je ne peux m’empêcher de penser aux générations jeunes présentes et futures qui doivent et vont devoir assumer notre laxisme et nos interdits toujours plus actifs pour arriver à survive et prendre soin de leurs parents et grands-parents dans des conditions de moins en moins solidaires et attentionnés. Alors un grand merci pour les mettre à l’honneur, je souhaite de tout cœur que ce ne soit que le début d’une prise de conscience pour les accompagner et les aider à améliorer ce monde unique en continuant de distiller de l’espoir, de la tendresse et de la joie qui aidera, j’en suis sure, toutes les générations à ouvrir les yeux sur ce qui doit vraiment avoir de l’importance : vivre ensemble et construire un monde égal et respectueux de tout et tous. Merci !

Un grand merci à vos programmes et surtout aux jeunes participants à cette journée « génération demain » qui ont rendu l’espoir et l’optimisme à un boomer pessimiste de 56 ans, acteur et victime de cette société malade de la surconsommation, de la finance, et surtout du non-respect de notre ex superbe planète.

J’ai 41 ans, il y a 20 j’étais déjà engagé et j’alertais autour de moi sur la protection l’Environnement, l’impact des pesticides et de l’agriculture intensive…
Nous étions inaudibles.
Aujourd’hui, vous mettez en avant la génération 2000 : celle que vous aviez médiatisée à l’époque.
Bravo pour votre émission (même si je doute qu’elle ait un impact sur les hommes politiques actuels cf les néonicotinoïdes).

Quand on a 20 ans aujourd’hui, de quoi rêve-t-on ? Ils sont nés entre 1990 et 2000. Ils sont le souffle de demain, ils inventent, ils inspirent, et s’interrogent dans tous les domaines : environnement, politique, travail, art, technologie, famille, santé, genre….
Quelles sont leurs aspirations, leurs souhaits, leurs craintes, leurs engagements pour demain ? Le mercredi 14 octobre, France Inter et Konbini leur consacrent une journée et leur donnent la parole.
A retrouver aussi sur l’antenne et les réseaux sociaux, 7 portraits de jeunes activistes du monde entier, réalisés par Caroline Gilet, en collaboration avec Konbini : Perla Joe Maalouli au Liban, Lou Colpé en Belgique, Michael Kalamo au Congo, Jonathan Haynes aux Etats-Unis, Sara Curruchich au Guatemala, Insaf Dimassi en Italie et Manon en Suisse.

Le programme de cette journée sur France Inter ci-dessous :

Le 7/9 / Nicolas Demorand et Léa Salamé
7h25 > Le mur du son de Mathilde Serrell avec Lous and the Yakuza
7h50 > L’invité de Léa Salamé avec Sarah El Haïry, secrétaire d’état jeunesse et engagement

8h20 > Le grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé avec les auditeurs avec Eva Sadoun, jeune entrepreneuse, Camille Etienne, militante écologique, Joshua Wong, icône de la révolution des parapluies à Hong-Kong

9h – Boomerang / Augustin Trapenard
avec Squeezie, youtubeur

9h40 – L’Instant M / Sonia Devillers avec Stéphane Sitbon Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions

10h – Grand bien vous fasse / Ali Rebeihi : « Ces jeunes talents qui font du bien » Avec Imane Boon et ses recettes simples et pas chères pour les étudiants, Mohamed-Iyad Smaïne, finaliste du concours de lecture Si on lisait à voix haute, Raphaël qui dépollue la Seine avec des aimants

11h – La bande originale / Nagui avec Suzane, Les Soeurs Berthollet, Vipulan Puvaneswaram de Little citizen for climate et Youth for climate, Julia Ménayas, DG et co-fondatrice de Hélios, Marion Vaquero, fondatrice de Pépite sexiste

12h30 – Carnets de campagne / Philippe Bertrand avec Camille Azoulai, 25 ans et co-fondatrice de Funky Veggie

Le 13h/14h / Bruno Duvic : « La jeunesse au pouvoir ? »
Avec Léonore Montcond’huy, maire EELV et Sacha Houlié, député LREM
En direct de la Faculté de droit, Hôtel Aubaret à Poitiers

14h – La terre au carré / Mathieu Vidard avec Nathan Metenier, conseiller climat du Secrétaire général de l’ONU, Pierre Ducrozet, écrivain, auteur de Ces jeunes qui changent le monde (La Martinière), Irène Colonna, pour l’ONG Climates

15h – Affaires sensibles / Fabrice Drouelle : « La Haine, le film »
Avec Hugo Vitrani, curateur au Palais de Tokyo et Commissaire de l’exposition
Jusqu’ici tout va bien

16h – Popopop / Antoine de Caunes avec Panayotis Pasco et Lison Daniel, scénariste et instagrameuse pour le compte Les Caractères

17h – Par Jupiclass / Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et Guillaume Meurice

19h20 – Le Téléphone sonne / Fabienne Sintes (invités en cours)

20h – L’heure bleue / Laure Adler avec Marguerite Stern et le mouvement des collages contre les féminicides

21h – Very good trip / Michka Assayas : La nouvelle scène

22h – Côté club / Laurent Goumarre avec Pomme et Illustre