J’ai été très impressionnée par le dernier numéro d’Interception sur les enfants victimes de violences conjugales. Un modèle de reportage. Des intervenants parfaitement choisis, des questions pertinentes de la journaliste. Je suis restée collée à ma radio d’un bout à l’autre. Un grand bravo !

J’ai ri comme jamais en écoutant votre Moment Meurice sur l’enseignement de la langue arabe !  Bien sûr ces n’est pas drôle d’entendre cela ! mais c’est très bien que cela s’entende !   Je suis moi-même originaire d’Algérie, et je n’en savais pas que je parlais musulman !  Bravo à l’équipe !   Heureusement que vous êtes là pour alléger notre monde de tant de bêtise ! 

Bonjour à toute l’équipe de « Popopop »
Par pitié, je vous remercie d’arrêter de dire «cette année de merde» lors de chaque générique de cette chouette émission qui apporte plus d’optimisme que ce leitmotiv ne laisse supposer.
Je pense que votre créativité peut et doit changer cette répétition qui commence à être un peu répétitive, quitte à me répéter.

Cher Guillaume Meurice, un grand bravo pour vos chroniques qui mettent les gens face à leurs contradictions (moi comprise) et tout mon soutien pour cette bouffée de liberté de pensée contre ceux qui vous insultent. Je salue votre bienveillance à l’égard des personnes que vous interviewez.

Chaque flash reprend à longueur de journée que « tous les pays » subissent une recrudescence de la pandémie. Merci de nuancer : les chiffres ne montrent pas tout à fait ceci, notamment dans certaines parties d’Asie ou d’Afrique, qui comptent beaucoup d’habitants… Bien sûr je ne minimise nullement la situation vécue en France, notamment métropolitaine. Mais éviter une généralisation hâtive permet de remettre un peu d’objectivité… et qui sait, permettra peut-être d’encourager à mieux tirer parti des comparaisons entre situations variées entre les pays. Je peux vous renvoyer sur des analyses intéressantes parues respectivement dans The Atlantic #3009 ou la revue Japan Foreign Policy Forum #58, citant le virologue Hitoshi Oshitani. Merci pour vos informations précises et nuancées.

Un grand merci à Jean Marc Four pour ses chroniques passionnantes.Elles sont d’une clarté remarquable et donnent un coup de projecteur sur des sujets qui, sans lui, nous auraient échappés. Il nous donne accès aux coulisses géopolitiques du monde et le décrypte.

Merci Laetitia GAYET, pour votre sourire, votre fantaisie, votre humour !!  Sans jamais perdre une miette du sérieux de votre propos, sans jamais trahir l’info que vous présentez, vous glissez « dans le poste » une gaieté contagieuse ! Vous me faites rigoler, vous « m’enjouez ». C’est un art de dire des textes avec le recul qui convient. Être dans l’info, la servir comme elle le mérite, mais sans plonger dedans et s’y noyer, ou pire, sans se prendre soi-même pour l’info. Vous y réussissez avec grâce !  Vous y parvenez avec beaucoup d’intelligence ; c’est fluide, c’est léger, c’est digeste, … bravo.  Et moi qui ne supporte pourtant aucun club d’aucun sport, j’attends avec impatience la fin de vos bulletins, pour vous entendre commenter les résultats des Lakers ou des Rockets.  Vous êtes une respiration joyeuse ! Vous êtes nécessaire !  Merci. Vraiment.  Pouvez-vous glisser dans votre prochain bulletin un mot sur les Warriors et les Nuggets ? Je ne sais rien de ces clubs, mais j’aimerais tellement vous entendre prononcer leur nom !

Que de sujets tristes et anxiogènes pour un dimanche matin, les campagnes oubliées, les méchants patrons, les artistes sans revenus et à venir les femmes battues…que des sujets intéressants à débattre…mais en semaine. On peut aussi parler de ce qui fonctionne et je connais des exemples et question précarité j’ai connue personnellement. Donc un peu plus de légèreté le dimanche matin .

Auditeur « historique » de France Inter, mais de plus en plus déçu de l’évolution de l’antenne et en particulier du 7/9, où me semble-t-il les sujets de fond sont de plus en plus superficiellement traités, j’étais également très circonspect quant à l’arrivée de Thomas Piketty (dont j’apprécie son l’apport à la connaissance sur l’économie) et sa capacité à débattre de sujets si complexes en si peu de temps, face à un débatteur qui assène bien trop souvent des pseudo certitudes qui ne m’apparaissent pourtant jamais étayées par des études sérieuses.  Pourtant, ce matin, je n’ai pas boudé mon plaisir à entendre D. Seux à court d’arguments, répondre très fragilement, y compris en tentant de s’appuyer sur des études « qui restent à faire » (c’est à dire qui n’existe pas encore…!) car visiblement son débatteur lui a démonté ses arguments tout faits d’avance, alors qu’en face, Piketty lui oppose une analyse précise et cohérente s’appuyant sur les forces et faiblesses d’études qui existent bel et bien et que visiblement il lit et étudie!  Cela résume bien la différence entre le travail d’un universitaire, qui se doit de produire un raisonnement fondé, et celui d’un « chroniqueur », qui peut s’autoriser à dire tout et n’importe quoi.  Nicolas Demorand, que j’ai tant apprécié à l’époque du 7/9 sur France Culture, a charitablement évoqué la distance de Seux du studio pour expliquer son inconfort. Mais pensez-vous réellement que cela soit la raison profonde pour un homme de médias rompu à l’exercice? La force des arguments me semble bien davantage en être la raison!  Finalement, j’attends avec impatience le prochain débat/débâcle pour « écouter la différence », tant promise mais de moins en moins souvent au rendez-vous… jusqu’à ce matin! 

Je suis enseignante, je n’ai pas de religion et ne milite pour rien.  Mais j’observe qu’en matière de féminisme, France Inter martèle une opinion monobloc, jamais nuancée avec neutralité, respect de toutes les parties/opinions, réelles investigations documentées… tout cela est absent.   Je tire la sonnette d’alarme de la propagande.  Toutes les femmes n’ont pas envie d’être des victimes. Ce n’est pas un statut enviable. Il y a de nombreuses réflexions à mener dans ce domaine.  J’adore vos émissions par ailleurs, vraiment top!

Merci pour votre émission Boomerang avec des invités, des artistes très variés. Gratitude. J’adore Albert Dupontel , Tellement vrai et authentique et ce qu il a dit aujourd’hui est condensé et essentiel. Avant on disait de lui un fou merveilleux, maintenant , on revoit notre copie, c est nous qui sommes fous aliénés.

Auditeur assidu de vos chroniques chère Constance, je me décide à vous témoigner toute la félicité que m’apporte vos bulles d’humour désespéré.
J’aime votre façon de vous mettre en scène, un jour connasse, un jour connard, ou vous même pour les sujets qui vous touchent.
Vous me faites rire derrière mon volant de bon citoyen soumis, et c’est juste bon …
J’espère vous écouter encore longtemps ou même vous voir sur scène si d’aventures vous passiez du côté de Vannes.
Je n’ai pas eu l’effronterie de vous tutoyer, bien que je vous considère comme ma meilleure amie virtuelle.

Vous invitez des médecins pour parler des infirmiers et infirmières. Je ne comprends pas. C’est très condescendant.

Encore une fois les médecins et les hommes sont majoritaires pour s’exprimer sur ce sujet alors que la profession est essentiellement féminine, y compris au niveau médical. D’autre part où est la hiérarchie infirmière et aide soignante dans vos émissions? , cadre de santé et cadre supérieur de santé et des DRH d’hôpitaux? Pour la rémunération c’est insuffisant au regard des responsabilités et de la pénibilité( il faudrait au moins doubler cette rémunération ! Il faut savoir que les congés maladie de longue durée ne sont pas remplacés, que les effectifs minimum de sécurité sont le plus souvent l’effectif réel en service d’où aussi une faible participation aux manifestations dans la rue et aux mouvements de grève. Enfin la psychiatrie et la pédo psychiatrie sont totalement oubliées avec des demandes de consultation qui explosent et des prises en charge infirmières qui se dégradent alors que le burn out est dans toutes les bouches. Enfin la gouvernance ARS et Médicale, gestionnaires font preuve d’un manque affligeant de considération pour les propositions et demandes des soignants qui sont au plus près des patients.

Je souhaitais simplement envoyer un message pour dire bravo à Claire Chaudière pour « une semaine danseur vie » et notamment les épisodes consacrés la semaine passée au CPE d’un Collège d’Aubervilliers….

Une démocratie véritable, citoyenne et fonctionnarisée, est possible via des délégués administratifs assermentés qui recueilleraient les doléances et souhaits pour les mettre en œuvre dans un cadre constitutionnel républicain. Au lieu de servir un parti, nos énarques et autres personnalités seraient au service du peuple. Ils formeraient l’Assemblée Nationale et un Conseil des Ministres responsable devant elle. Un triumvirat plutôt qu’un seul chef. La fonctionnarisation des mandats nationaux, régionaux et locaux créerait de nouveaux emplois. Le médiateur aurait là un rôle accru de garant et de recours face à l’exécutif.
Laisser le citoyen exprimer ses choix, donner de nouvelles idées, c’est apporter aux administrateurs un cap. Il leur appartiendra ensuite de dire ce qui est réalisable et conforme à la Constitution. S’il y a nécessité de consulter les citoyens, il faudra s’assurer de la compréhension de la question posée en cochant quelques cases de propositions.

Je voudrais revenir sur les commentaires faits par votre journaliste ce jeudi à propos de J.M Blanquer et notamment de sa gestion de la rentrée scolaire. Votre journaliste estime que la rentrée « Covid » a été bien gérée par le ministre. En tant qu’enseignante, il me semble qu’il est nécessaire de porter à la connaissance de votre journaliste quelques dysfonctionnements importants : alors que le protocole sanitaire indique que les enseignants doivent recevoir 2 masques par jour (soit au minimum 9), il nous en a été distribués 5 de qualité plus que médiocre (les attaches derrière les oreilles ne font pas la même taille, ils ne couvrent pas la totalité du visage -marque Dim). Nous attendons encore les masques inclusifs qui nous ont été promis pour pouvoir enseigner aux élèves malentendants. Personnellement, j’ai un élève de 4ème malentendant qui me demande régulièrement d’enlever mon masque pour pouvoir lire sur mes lèvres. Je pense aussi aux enseignants de maternelle et de primaire qui enseignent la langue française aux élèves ou encore à mes collègues de langue… Il faudrait encore vous dire qu’il nous a été proposé de venir dans nos établissements pendant les vacances pour faire du soutien aux élèves en difficultés mais il n’a pas été imaginé d’alléger les effectifs de classe ou de revoir les programmes afin d’avoir du temps pour reprendre les notions non acquises suite au confinement. Aucun investissement sérieux n’a été engagé pour un accès plus aisé aux sanitaires (dans mon établissement pour pallier au problème, des abreuvoirs à boeufs équipés de robinets ont été installés !)…  Un dernier point, la plupart des enseignants que je côtoie sont épuisés : le port du masque en continu nous oblige à forcer constamment sur nos voix afin que les élèves nous comprennent. 

Dans le cas (de plus en plus fréquent) où ne sortent que des navets pourquoi nous imposer des commentaires sur ces films et donc parler pour ne rien dire. Pourquoi ne pas continuer comme pendant le confinement de faire des rétrospectives ?

Merci de donner la possibilité à vos auditeurs de s’exprimer. J’ai écouté en cette fin de matinée l’émission le grand face à face de Ali Baddou. J’ai pu constater que Madame Kamela Harris a été présentée comme Afro Américaine. Ce n’est pas la première fois que ce qualificatif est utilisé. Si on doit parler des origines, Je me permets de rappeler à vos intervenants que sa mère est Indienne (Inde) et son père Jamaïcain. Ce n’est pas une simple anecdote. Cela montre l’ouverture progressive (timide) de cette nation à ses « minorités » autre que afro américaine, qui certes, est plus accrocheur pour les auditeurs. C’est regrettable.

Quand vous parlez de la nouvelle juge proposée par Trump vous mettez en avant ses 7 enfants comme si c’était trop mais vous ne dites pas que parmi ces 7 il y a deux petits Haïtiens qu’elle a adoptés les sauvant ainsi de la misère . Vous semblez lui reprocher sa foi catholique : c’est mal d’être catholique ? Elle est compétente, vous êtes bien obligés de le reconnaître ; elle a une vie droite : vous auriez préféré qu’elle soit débauchée, droguée, alcoolique ? En fait vous ne l’aimez pas parce qu’elle n’est pas de votre bord politique : le service public devrait être neutre, pas le service de votre pensée politique .

J’ai loupé la date pour la consultation sur les médias publiques, alors j’aimerais vous faire part d’une remarque : mon overdose de culture sur Inter !
J’écoute la radio une bonne partie de la journée (souvent avec plaisir et intérêt) mais je trouve que la part consacrée aux artistes en tout genre me semble beaucoup trop importante par rapport au reste des sujets potentiels. En effet sur une plage de 7h à 21h, prés de 6 à 7 heures sont dédiés à des interviews d’acteurs, réalisateurs, musiciens, écrivains,…(qui trop souvent s’écoutent un peu parler !) Alors qu’en réalités la grande majorité des français vont rarement au théâtre et lisent peu de romans.
J’aimerais qu’on parle davantage de sujets du quotidien : d’économie des PME, d’agriculture, d’éducation, de science, de sport amateur, de plomberie, de mécanique ou que sais-je et un peu moins de romans tirés à 2000 exemplaires ou de pièces de théâtre qui feront 3 représentations parisiennes pour un public d’initiés.
Je sais bien que qu’il est plus facile pour un journaliste de faire une interview en studio d’un artiste aidé d’un beau dossier de presse plutôt que de pousser la porte d’un garagiste ou d’un agriculteur pour le faire parler de son métier. Pourtant même sans parler d’actualité brûlante, je pense que beaucoup de sujets du quotidien peuvent intéresser un grand nombre d’auditeurs, plutôt que d’entendre un énième réalisateur parler de son enfance.

Je me réveille avec vous, je vis à votre rythme depuis si longtemps que je ne saurais pas comment vous remercier. Mais en famille pas besoin de dire merci.  Ce matin, comme de très nombreuses fois, le sport a été évoqué comme étant évidement masculin.  Vous expliquiez au journal de 8h que « l’équipe de France avait match nul contre le Portugal en ligue des champions », puis quelques secondes après vous rajoutiez « en football évidemment » sans rajouter le qualificatif « masculin ».  L’adjectif « féminin » est toujours utilisé pour décrire le sport des femmes, mais l’adjectif « masculin » trop rarement. Vous conviendrez que ce biais inconscient favorise l’idée que le sport masculin serait supérieur.  Pourriez-vous essayer de ne plus oublier le qualificatif de genre dans les sports où les femmes et les hommes ont des compétitions séparées?  Je vous remercie, mes filles aussi. 

M. Baddou,
Je n’appartiens pas au courant politique de votre invité de ce dimanche 11 octobre, FX Bellamy. Néanmoins, je souhaiterais confirmer un point qu’il a émis : la pauvreté langagière et culturelle des élèves.
Professeur dans une classe préparatoire dite « de proximité » (i.e pas les classes de sélection de Paris ou des grandes villes de province) je confirme que nos élèves/étudiants ont une réelle ignorance de la langue française de base. Un seul exemple: leur échappe souvent la différence entre « c’est », « ses », « sait », « ces ».
Je dis cela sans sarcasme, mais plutôt avec douleur, car les élèves sont les premiers à en souffrir.
Il n’est pas rare que des collègues de lettres fassent des quizz de grammaire et de vocabulaire, et que des collègues de science déplorent la rédaction de démonstrations scientifiques, pourtant peu exigeantes en écriture.
Cela est un constat très partagé hélas.
En règle générale, je pense que l’ensemble des journalistes (des familles aussi, d’ailleurs) en a peu conscience. A cet égard, votre remarque sur l’emploi de l’imparfait du subjonctif était déplacée, dans la mesure où ce n’est pas à ce niveau de « luxe » langagier, et de nécessité première, que réside le problème.
FX. Bellamy a parlé de déficience culturelle, je parlerais plutôt de déficience d’analyse*et je le rejoindrais sur l’impact que ce manque a sur des élections démocratiques, dans le monde occidental ainsi que sur la difficulté,pour des jeunes qui ont des idées, à les exprimer ou les faire valoir. Se faire entendre nécessite des mots et des phrases, et, de ce point de vue, ces lacunes sont un handicap démocratique qui peut préoccuper.
Je pense que ce sujet mériterait approfondissement, reportages et débat sur votre antenne. Par exemple pour un Grand Face à Face. Votre consœur Natacha Polony, spécialiste de la question, apporterait sûrement matière et nuances.
Ce n’est pas sur le constat qu’il y a débat, mais sur les raisons et les remèdes.En vous remerciant de vos émissions, que je suis avec grand intérêt,
Même si nombre de sondages, au Royaume-Uni par ex, ont montré que pour les adolescents, Churchill était plus souvent un personnage de fiction…