« Ce matin je pense à madame Audois, madame Grateau, Fournier, Hameau, Argoux, Segal, Nouaille de Gorce, Montfort, Perret, Azema, Asquin, Crastes, Pericarpin, Sohier, Surel, Lebœuf, Deler, Caubet, Cofignalle, Tauzin, Cerles…« 

Chère Sophia,
Aujourd’hui plus que d’habitude vos mots m’ont touché, m’ont ému… Ce sont mes sentiments, mes pensées que vous avez mis en mots. Ce sont nos sentiments, nos pensées à nous professeur(e)s que vous avez mis en mots. Ces mots me donnent l’énergie de continuer et repoussent les « à quoi bon » qui souvent m’assaillent… Cela me regonfle d’espoir… L’espoir que parmi toutes les graines que nous plantons jours après jours, années après années sans bien souvent voir le résultat, il s’en trouvera une (et pourquoi pas plusieurs dans les bons jours) qui deviendra un bel esprit, une belle personne, une(e) humaniste… On se remet alors à rêver. Certes nous n’avons pas pu changer le monde, mais peut être que nous fournirons le terreau à celle ou celui qui le changera. Il suffit d’un Nelson, d’un Martin, d’un Albert, d’une Marie, d’une Malala, d’une Rosalind ou d’une Sophia pour changer le monde…. Alors pour votre chronique de ce matin… Je vous dis merci.

Bonjour Sophia,
C’est étrange cette familiarité que permet la distance et le net. Pourtant quand je, on parle de vous c’est par votre prénom qu’on vous cite. Professeur d’histoire géographie en lycée, vous imaginez dans quel état je peux être comme tant d’autres, même si notre peine n’est rien face à la douleur de ceux qui connaissaient Samuel, sa famille.
Pourtant alors que les larmes coulent encore, je voudrais vous dire comme parfois nous disent certaines de nos élèves : tenez bon. Parce que votre voix réveille en nous le courage, parce que votre voix nous rappelle que quelque part nous ne sommes pas seuls, pas comme tous ces hypocrites larmoyants qui la semaine d’avant nous lynchaient et qui d’un coup d’hashtag sont devenus profs et nos amis ! Avec des amis comme eux, nous n’avons pas besoin d’ennemis. Par contre avec vous la lumière brille toujours au bout du chemin, et le courage qui va avec revient. Merci pour votre force, votre courage, votre humour ravageur et tout. Ce matin je pleure encore en vous écoutant, mais je sais surtout comme j’accueillerai mes terminales le lundi de la rentrée, avec vos mots, avec votre voix, celle qui mieux que la mienne ce jour-là saura leur dire ce qu’est la laïcité, le vivre ensemble et la voie qu’il faut suivre pour ne pas devenir comme eux, des monstres.
Merci Sophia, prenez soin de vous.

Votre obligé, sincère.

Merci Madame, je vous écoute toujours avec beaucoup d’attention mais cette dernière chronique m’a fait monter les larmes aux yeux, vous êtes courageuse, je transmets aussi votre message autour de moi, il le faut, nous devons tous être solidaires et en sommes bien conscients.
J’ai relayé votre chronique à tous mes amis proches, en France, en Allemagne, au Luxembourg, au Liban aussi,
Merci d’être là et d’écrire si justement. Si sincèrement, vous m’avez touchée, un grand Merci.

Félicitations à Sophia Aram pour son billet au sujet de Samuel Paty. Comme toujours elle se montre intelligente et ne mâchant pas ses mots. Si l’on pouvait entendre plus souvent un tel esprit critique et libre sur France Inter, cela ferait du bien et je me remettrais à écouter ce qui était « ma radio » et qui me déçoit tellement (comme beaucoup de gens de ma génération). J’ai aussi apprécié Bernard Cazeneuve, posé, parlant sans ambages et avec bon sens, ce que nous attendons désespérément tous les jours.

Chère Sophia,
Votre justesse n’a d’égale que votre humour et votre usage si précis des mots. Ce matin, votre chronique a résonné avec tant de justesse et de profondeur que je me permets ce commentaire, et c’est une première, tant je fus sidéré de me retrouver dans tous les mots, tous les soupirs et toutes les respirations de votre chronique. Mille remerciements pour cela en vous souhaitant la plus sincère de toutes les bienveillances car vous nous faites du bien, surtout en ces temps de sidération absolue.

Chère Sophia Aram,
Merci pour votre chronique sur la solitude des enseignants et sur les lâchetés, parées de faux-semblants, qui permettent de se dédouaner à peu de frais du désengagement de l’État dans les campagnes et les quartiers, écoles, hôpitaux, logements décents, égalité des droits (et non cette dégoulinante égalité des chances), laissant la voie libre à tous les récupérateurs d’extrême-droite et à tous les extrémistes appelant au meurtre d’enseignants, de dessinateurs, de journalistes…
Merci à vous.

Merci. Sidérée, j’ai tenté quelques commentaires avec mon fil de 17 ans vendredi soir. Pour ne pas laisser cet enfant seul avec ce drame qui nous affecte tous terriblement. Merci de votre billet de ce lundi matin qui nous aide à trouver les mots. Merci de votre courage et de votre lucidité. Vous nous aidez plus que vous ne l’imaginez.

Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour la clarté de votre message et le courage de votre engagement, au nom de tous les profs qui, comme moi, luttent au quotidien pour développer l’esprit critique de leurs élèves. Bravo !

C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai écouté le billet de Sophia Aram ce matin. Quelle justesse, quelle éloquence et surtout quel courage… Bravo, c’est tout juste.

Madame,
Merci tout simplement, sans un mot de plus pour votre billet ce matin… Bien cordialement, et nous ne lâcherons rien.

Je vous remercie pour ce billet salutaire et brillant. Nous peinons tellement à trouver des mots qui nous apaisent…
Je me permettrais juste, en tant que professeur des écoles, de vous rappeler qu’un autre professeur a été assassiné en 2012, non au nom de la laïcité, mais au nom de sa fonction, et de sa confession. Des enfants sont morts ce jour-là, morts de s’être rendus à l’école, mort d’être de confession juive. Le précédent Merah est cité en exemple par tous ces fanatiques parce qu’il rassemblait toutes les cibles désignées par l’État Islamique sur le sol français : les juifs, les enseignants, les établissements scolaires et de manière générale tous les représentants de la République.
Ne les oublions pas…
Merci Madame Aram.

Merci et encore merci Sophia Aram pour votre billet de ce matin 19 octobre. Lorsque vous étiez venue à Bourg en Bresse l’automne dernier nous avions pu échanger quelques mots après votre spectacle et je vous avais dit à quel point vos mots étaient salvateurs pour la féministe, athée et de gauche que je tente d’être chaque jour dans ce monde de victimes et de lâches. A ceci se rajoute aujourd’hui la colère (oui je suis enseignante) de voir au quotidien nombre de mes collègues formatés qui, par leur obéissance, leur indifférence (dans le meilleur des cas) ont permis que Samuel Paty perde la vie de la pire des façons. Vos mots gomment la solitude et donnent la force de rester debout. Merci !

Sophia,
Ce matin plus que d’autres matins j’attendais votre chronique. Je l’attendais car je savais que vous sauriez vous exprimer avec justesse sur l’horreur que nous venons de vivre. Merci pour vos propos ciselés avec précision, merci pour dire haut et fort ce que beaucoup taisent au quotidien, merci d’utiliser la parole qui vous est donnée à si bon escient. Même si ce matin l’humour n’était pas de mise, votre chronique m’a fait un bien fou, elle m’a redonné de la force pour continuer à lutter contre cet obscurantisme qui est en train de faire des dégâts très importants chez beaucoup de jeunes. Il faut que vous sachiez que pour nous qui n’avons pas la portée médiatique que vous pouvez avoir, vos chroniques sont essentielles, réconfortantes, et puis, il faut que je vous le dise également, elles me font beaucoup rire, ce qui pour une humoriste sera je l’espère, réconfortant…

J’étais, je suis et je serai prof tout comme j’étais, je suis et je serai Charlie même si je m’en suis malheureusement rendu compte pleinement en janvier 2015. Merci Sophia pour votre belle chronique. J’aimerais ajouter comme principe universel après ce nouvel attentat sordide : « Quand on est civilisé et j’espère quand on est instruit, on ne tue pas pour un dessin ». Je pense que la bêtise ne peut pas gagner mais qu’elle peut encore malheureusement faire de gros dégâts et qu’il est effectivement affligeant de voir des gens instruits devenir complices de cette bêtise.

Bravo Sophia Aram pour votre intervention. Tellement vrai juste… Je suis famille d’accueil et vais la faire écouter à la collégienne qui est à la maison. Merci !

Parfait, votre message ce matin était tout simplement parfait, vous me faites systématiquement marrer quand je vous écoute sur France Inter et ce matin je n’ai pas rigolé mais vous avez dit haut fort précisément ce que je pense et certainement une grande majorité, et dis sans avoir la possibilité de se faire entendre aussi bien que vous. Merci

Ce plaidoyer pour la liberté d’expression soutien à tous ceux qui essaient de la maintenir et l’enseigner m’a fait monter les larmes aux yeux ! Merci pour votre engagement et vos mots puissants !

Un grand merci pour votre billet de ce matin tellement pertinent, fin, courageux et émouvant. Vous aussi, les humoristes, participer au premier plan à l’éveil des consciences et la vivacité des débats ! Vous êtes ces sentinelles indispensables qu’il convient aussi de protéger ! Je vous souhaite une belle journée malgré le contexte si lourd. Un modeste fonctionnaire papa de deux enfants qui cherchons la route ensemble.

Merci.
Je suis enseignante d’histoire géo. Je suis très touchée par tout ce que j’entends.
Depuis vendredi soir, j’ai une douleur persistante à la nuque qui ne passe pas. Je ne sais pas si je dois prendre un décontractant musculaire ou du tranxène. Votre billet m’a fait du bien.
Merci !

Merci merci merci Sophia pour cet hommage à vos profs, à nos profs qui nous ont fait grandir, ouvert les yeux pour nous aider à vivre en citoyens conscients !
Merci d’avoir » clouer le bec » à tous ces démagogues que vous avez cité ! Vous écouter avec attention et tendresse m’a permis de stopper les larmes qui coulent non-stop depuis l’assassinat ;
Pas prof …mais formatrice de terrain auprès de tant de ces jeunes.

Texte magnifique, fort. Tout comme le texte qu’elle a écrit après les attentats de Charlie Hebdo.
Merci par avance, et bravo à cette femme pour son engagement et sa juste colère.

Bravo Sophia Aram pour votre billet de ce jour.
Ancien instit en ZEP pendant près de 25 ans je ne peux que vous donner raison dans ce que vous dites, la bêtise et l’inculture étant partagée par beaucoup de monde hélas et la solitude de l’enseignant souvent bien réelle (pas de vague, étant le terme le plus souvent employé par la hiérarchie quand un parent au nom de n’importe quelle croyance vient remettre en cause l’enseignement et quand il s’agit d’éveiller les consciences de nos élèves).
Je suis vos chroniques hebdomadaires depuis de nombreuses années et j’aime leur pertinence teintée d’humour. Merci à vous.

Chère Madame, très chère Sophia,
Cette fois-ci, je décide de prendre un peu de mon temps, de sacrifier bien des choses futiles qui m’attendent au téléphone, de répondre plus tard ou jamais à mes 1296 emails non lus. Vous m’avez ce matin ému aux larmes, et ce n’est pas la première fois. Je vais faire simple : MERCI. Le billet de ce matin, ce n’est pas un billet de 5, c’est plutôt un billet de 500. Quand je cherche mes mots, que je m’interroge sur ce que l’actualité vient chercher en moi, j’ai étrangement toutes mes réponses dans votre billet du lendemain matin. Toujours sur le fil, comme une funambule, sur un fil qui nous relie à l’essentiel. MERCI Madame, merci Sophia.

Je voulais juste vous écrire un mot : « MERCI »