Je me permets de vous reprendre sur une formulation de l’information que je juge désastreuse : ce matin, le journaliste évoque l’enseignant qui « a fait un cours sur les caricatures ». Je préférerais que tous les journalistes parlent d’un “cours sur la liberté d’expression”, les caricatures n’étant là que pour illustrer son application et les limites à celle-ci. Faire des caricatures de Charlie Hebdo un élément central de l’enseignement moral et civique est faux et ne sert que la désinformation d’Erdogan. Les ramener à leur condition d’outils pour illustrer un concept qui nous est cher me semble plus « productif ». Un enseignant d’Histoire-Géo, fidèle auditeur.

Je me permets de vous reprendre sur une formulation de l’information que je juge désastreuse : ce matin, le journaliste évoque l’enseignant qui « a fait un cours sur les caricatures ». Je préférerai que tous les journalistes parlent d’un “cours sur la liberté d’expression”, les caricatures n’étant là que pour illustrer son application et les limites à celle-ci. Faire des caricatures de Charlie un élément central de l’enseignement moral et civique est faux et ne sert que la désinformation d’Erdogan. Les ramener à leur condition d’outils pour illustrer un concept qui nous est cher me semble plus « productif ». Un enseignant d’Histoire-Géo, fidèle auditeur.

Le professeur assassiné n’a pas donné, me semble-t-il, comme il a été dit « un cours sur les caricatures de Mahomet ». Il a donné un cours sur la liberté d’expression en montrant une caricature de Mahomet, une seule. C’est très différent pour des auditeurs sensibles à ce thème. Et c’est tout simplement inexact.

Je souhaite réagir à la formulation entendue aux infos ce matin. La journaliste parlait de l’assassinat de Samuel Paty, disant « qu’il avait fait suite à un cours sur les caricatures de Mahomet ». Je ne suis pas d’accord avec cette façon de présenter les choses. Ce professeur a utilisé ces caricatures comme objet pédagogique, pas fait cours à leur sujet. Il me semble primordial d’être très rigoureux sur ce sujet. Merci, et bravo pour l’ensemble de vos émissions.

« Suite à un cours sur les caricatures de Mahomet … »
Pour moi, cette information est fausse. J’avais compris que le sujet du cours était sur les libertés, quelques jours auparavant.

Fidèle auditrice de France Inter, je viens d’écouter les infos : comment pouvez-vous laisser votre journaliste dire que Samuel Pati a « fait un cours sur les caricatures » ? Il a utilisé l’exemple des caricatures (entre autres probablement) pour faire un cours sur la liberté d’expression, montrant que le recul, l’humour peuvent aider à réfléchir…c’est complètement différent ! Et c’est avec des raccourcis de ce genre que les Media braquent certains et créent des conflits !

Je ne crois pas que Samuel Paty ait réalisé « un cours sur les caricatures de Mahomet »…

Plutôt que de d’annoncer que Samuel Paty a été tué « parce qu’il a montré des caricatures », il serait peut-être préférable de dire qu’il « a été tué après avoir dispensé un cours d’histoire concernant la liberté d’expression au cours duquel il a montré des caricatures … ». Bien sûr, c’est plus long, mais précis et moins réducteur.

Depuis vendredi dernier, je suis très désagréablement surprise et choquée de la façon récurrente dont les journalistes (nombreux) de France Inter annoncent le sujet de « l’attentat de Conflans » par ce genre de phrase : « Samuel Paty assassiné parce qu’il a montré des (une ?) caricatures de Mahomet dans sa classe ». Avec cette présentation, les journalistes se situent du côté des terroristes puisque c’est leur version qu’ils diffusent, avec le risque supplémentaire de choquer aussi et à nouveau des musulmans même non radicalisés. Une meilleure présentation serait – à mon avis – « Samuel Paty assassiné parce qu’il a fait un cours à des jeunes sur la liberté d’expression » C’est bien cela que nous avons à défendre et à dire et redire.

En lien avec l’assassinat du professeur, je suis choquée que vos journalistes (France Info encore aujourd’hui) utilisent les mots des assassins (décapitation particulièrement) et fassent des raccourcis il a été décapité parce qu’il avait montré des caricatures …du prophète (là je ne me rappelle pas précisément) Un peu de recul et le choix des mots et des tournures de phrases n’est-il pas la base de leur travail ? Comment les auditeurs vont reprendre l’info et la diffuser ?

A l’instant aux informations j’entends « cours sur les caricatures de Mahomet ». C’est très réducteur. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un cours d’instruction civique dans lequel les caricatures ont été utilisées avec d’autres exemples

Ce matin sur France Inter, infos de 10H,
 » Les arrestations continuent dans l’affaire de ce professeur qui a montré les caricatures de Mahomet » !
Une présentation scandaleuse, irresponsable, une faute lourde.
Vous en rendez- vous au moins compte?
Non, ce professeur donnait un cours, au programme, sur la liberté d’expression.
Vous adoptez, dans cette présentation tronquée, biaisée, l’argumentation des assassins.

A diverses reprises, depuis plusieurs jours, sur France info ou France culture, au cours du Journal, le journaliste parle de S. Paty « assassiné POUR avoir montré les caricatures de Mahomet ». Ce POUR me fait hurler car il apporte une justification à un crime qui ne peut pas en avoir. Ne pouvait-on pas dire « après avoir montré » ou « sous prétexte qu’il avait montré »? Je suis très étonnée que plusieurs journalistes aient répété cette phrase.
Fidèlement vôtre