Parti pris dans la revue de presse sur France Inter ?

Dans le 5-7 ce matin, revue de presse de 5h45 environ, Claude Ascolovitch commente ( ou fait-il le choix d’un extrait ? Mais je ne crois pas, c’est plutôt un commentaire) l’article de Libé sur le Coran.
Et que commente- il sur le voile ? Que c’est « pudeur et bon sens ».
Les bras m’en tombent ! Je suis choquée.
S’il vous plaît, pas de prise de parti intégriste et rétrograde, pas de cautionnement de la soi-disant « pudeur » qui interdirait aux femmes musulmanes de s’habiller comme tout un chacun.
France inter cautionnerait-elle que le col roule est de « pudeur et bon sens » et que le décolleté est insensé et impudique ?!?
Merci de rester respectueux de la liberté des femmes de s’habiller sans codes religieux…
Merci de ne pas promouvoir les diktats religieux sur l’habillement des femmes comme étant du « bon sens ».

Fidèle auditeur de la Matinale, je trouve de plus en plus pénible la place de la religion dans la Revue de presse de Claude Askolovitch. Ce journaliste talentueux a beau se proclamer laïc, chaque jour il brosse un tableau de la presse française dans laquelle la question religieuse est centrale. Jour après jour, il distille une petite musique d’une société française empreinte de religiosité.
Pourtant, enquêtes après enquêtes, on observe que 40 à 50 % des Français sont athées, 63% des Français selon une enquête du Monde en 2015, ne se « reconnaissent dans aucun culte ». Au global, toutes religions confondues, entre 5 et 7 millions de Français ont une pratique religieuse régulière.
On peut toujours monter en épingle un fait religieux comme une certaine presse faisait quotidiennement son miel de conflits ouvriers/patrons, mais, à part dans le petit monde de votre chroniqueur, la question religieuse n’est pas centrale non obsédante.
Chaque matin, je picore entre la Matinale d’Inter et mon quotidien régional, le ô combien chrétien démocrate, Ouest-France. Il m’étonne chaque jour que le religieux est bien plus présent sur Inter que dans Ouest-France, étrange non ?

La messe le dimanche sur France Culture

Comment est-ce possible d’entendre la messe le dimanche matin sur une radio d’état ? Je trouve cela inadmissible et je dois changer de radio le dimanche, ça me dérange, me créé une contrariété ! Alors pourquoi les catholiques ? Et pourquoi pas les juifs, les musulmans ? Les bouddhistes…elle est où la culture ?

Comment expliquer une émission religieuse le dimanche matin sur France Culture sur une radio de service public et dans un Etat laïc ????

Bonjour Madame,
Je suis un auditeur très régulier de France Culture (entre autres).
À chaque fois que je veux l’écouter le dimanche matin, je me retrouve régulièrement confronté à la diffusion d’offices religieux dont je m’étonne toujours autant de l’existence sur une radio de service public.
Il ne s’agit pas là d’information (je trouve tout à fait normal d’aborder la question des religions sur cette chaîne et j ne comprendrais pas qu’elle n’y ait pas sa place) mais d’une cérémonie.
Pouvez-vous me donner l’argumentaire de France Culture pour maintenir ce type de diffusion ?
Je vous en remercie

Enquête de la Cellule investigation de Radio France sur Ségolène Royal

Bravo pour vos émissions particulièrement celle-ci. Sans être gilet jaune il y a de quoi être écœuré par ce gaspillage d’argent. Ségolène a été nourrie par la République elle s’est bien servie. Tant que des gens comme elle seront dans les pouvoirs notre république fonctionnera mal. Comment motiver les français pour voter. Combien de situations semblables à celle-ci ? J’aimerais en tant que fidèle auditeur qu’une émission y soit consacrée à France inter.

Je suis fidèle auditeur de France info depuis longtemps et tiens à vous exprimer ma surprise concernant le libellé des informations de ce soir au sujet de Ségolène Royal. Il est possible que l’enquête de France info ait établi que cette dirigeante politique n’ait pas respecté la loi. Mais, tant que le fait n’est pas judiciairement avéré, les affirmations de votre station me semblent un peu rapides : vous dites que votre enquête a établi… Il me semble que le conditionnel serait préférable ( « a établi que Ségolène Royale n’aurait pas etc. ».) Sans mettre en doute votre honnêteté ni verser dans le conspirationnisme, un tel fait paraît trop beau pour discréditer l’opposition dans cette délicate situation actuelle pour nos dirigeants politique…Cela me paraît sentir mauvais et la prudence est peut-être de mise….

Ariane Ascaride, invitée de la matinale de France Inter le 22 novembre

Ariane ASCARIDE présidente, François MOREL 1er ministre, Charline remplace Marlène, Pablo à l’information, Guilleume à la justice, Rebecca à la culture, VDB à l’armée, Juliette à la santé, Castaner à l’extérieur.., Elise LUCET à l’agriculture, et Nicole FERRONI aux comptes publics, quelle bouffée d’air frais, vous sentez… bisou

Bravo à mme Ascaride pour son engagement son talent et bravo à son mari cinéaste j’aurais aimé qu’elle dise un mot sur la lutte de richard martin et de son théâtre Toursky. Merci de lui faire parvenir ce texto même en retard merci ma France Inter

Quel beau début de journée vous me faites passer, une fois de plus. Merci pour le message d’Ariane Ascaride qui me fait venir les larmes aux yeux. On n’ entend pas suffisamment de voix aussi dissonantes par rapport au ron-ron habituel! Et merci à Augustin Trapenard qui sait si bien tirer le maximum de ses invités Et aujourd’hui encore, c’était particulièrement le cas avec Dorothée Gilbert. Et même quand l’invité m’est totalement inconnu, je retire quasiment toujours un véritable enrichissement de ses interviews. J’adresse donc à toute l’équipe France Inter toutes mes félicitations et mes remerciements les plus chaleureux pour l’ensemble de votre oeuvre. Continuez!

Ariane Ascaride, bravooooooo !!!! Qu’est-ce que ça fait du bien de vous entendre !!!

Lumineuse et magnifique paroles

Google

Juste pour dire à votre journaliste que je trouve dommage l’utilisation du mot « googeliser » dans sa rubrique. Il existe d’autres moteurs de recherche, Lilo, Ecosia….cela pourrait être intéressant de leur faire autant de publicité qu’à Google (qui n’en a pas vraiment besoin par ailleurs !). Et se poser la question de la manière dont notre cerveau a pu intégrer cela pour ensuite l’utiliser au quotidien. Je l’utilise aussi et vraiment l’entendre ainsi m’a fait prendre conscience de notre lavage de cerveau par cette firme et sûrement bien d’autres….et pourtant j’ai changé de moteur de recherches il y a déjà longtemps….c’est peut être aussi ce qui m’a permis d’avoir ce recul et cette prise de conscience. Merci.

Réforme des retraites

Un premier point important est laissé dans l’ombre alors qu’il motive une motivation de la réforme : les freins à la mobiité professionnelle du fait des inégalités de conditions et d’avantages entre notamment les régimes spéciaux au sens large et le régime général. J’ai connu au ministère des affaires sociales dans les années 70 un débat beaucoup plus intelligent et intelligible sur les systèmes de retraites… sans grand effet malheureusement. Les différents paramètres – âge, durée de cotisation, salaire de référence, valeur et définition du point ou bien % de l’annuité, sont à mettre en musique en montrant leur interdépendance. Sans doute une vidéo à la tv serait elle nécessaire mais pourquoi n’est elle pas déjà proposée ?
Un second point seulement abordé ce matin à propos de l’inégalité homme femme est la pénibilité du travail et ses impacts sur l’espérance de vie en bonne santé voire sur l’invalidité après 50 ans. Ceci nous renvoie à la mobilité, au non enfermement de chacun dans un travail nuisible et donc aux facilités de reconversions actuellement entravées par des cloisonnements nuisibles.
Ce matin M. Zemmour mettait l’accent sur une inévitable chute des niveaux de retraite, sans apporter semble t il de vision positive de ce que pourrait être une réforme. La député LMR était plus près des réalités.
Je n’ai pas encore entendu ou vu une émission bien construite sur ce débat. Merci de transmettre l’attente d’une citoyenne avide de « bien commun ».

L’émission La Dispute sur « J’accuse » de Roman Polanski

J’écoute l’émission d’Arnaud Laporte et la critique du film de Polanski… je suis atterrée par les propos des critiques qui me semblent être remplis de lâcheté. Je ne comprends pas cette différence revendiquée entre l’homme et son œuvre. C’est cette même lâcheté que l’on retrouve dans le discours des intellectuels… l’entre soi… facile et lâche…

Je suis très choquée par l’évocation dans l’émission « la dispute » du film de Polanski. Je pense que l’on peut attendre autre chose de la part de France Culture, dont le nom suggère tout de même que l’on écoute une chaîne sachant prendre du recul sur l’actualité. « Difficile de critiquer ce film » disent les intervenants… avant de faire tout autre chose que leur travail de critique, à savoir donner un avis, vraiment façon « café du commerce » sur… le réalisateur, et non le film ! Je n’écouterai plus cette émission, j’imagine qu’elle est préparée avec soin : c’est donc tout à fait révélateur que le producteur, laisse s’exprimer ainsi les personnes qu’il invite.

Arnaud Laporte, producteur de La Dispute répond :

« Bonjour,

N’ayant pas vu le film de Polanski, j’ai demandé aux critiques présents autour de moi ce jour là ce que le contexte changeait à leur réception du film. Elles et il ont répondu. Rien de « facile », de « lâche » ou de « révélateur », et je vous invite à cet égard à écouter le débat que nous avons eu le vendredi précédent, suite à la prise de parole d’Adèle Haenel : https://www.franceculture.fr/emissions/la-dispute/cinema-jai-perdu-mon-corps-de-jeremy-clapin-adults-room-de-costa-gavras-et-le-journal-de-la-dispute .

Merci pour votre écoute

Arnaud Laporte »

L’émission Signes des temps du 17 novembre « Agressions sexuelles et médiatisation : le vice et la vertu ? »

Auditrice fidèle de France Culture depuis de nombreuses années, quelle n’a pas été ma surprise en écoutant cette émission étrangement intitulée « Agressions sexuelles et médiatisation : le vice et la vertu? » !
Je faisais tranquillement la vaisselle, lorsque se lance l’émission, ouverte sur une non moins étrange contextualisation des choses et de son sujet : j’attrape au vol qu’Adèle Haenel préfèrerait le « tribunal médiatique » au tribunal de la justice, or, elle n’a justement, jamais employé ces mots et surtout, bien établi que sa démarche était au-delà de ça, l’accusation n’étant au fond pas du tout son sujet (une des invitées tentera bien de rappeler le caractère politique de sa démarche mais en vain).
S’ensuit une émission qui, lentement mais sûrement, glisse non pas vers un débat sur l’ouverture de la société à l’écoute de la parole des femmes, le rapport entre dysfonctionnement de la justice et recours, qu’il soit justifié ou non, aux réseaux sociaux, un parallèle eût été possible avec les sources au sein des institutions policières ou judiciaires ou autre, faisant appel aux journalistes pour accélérer, amorcer ou relancer une enquête, -les fameux « lanceurs d’alerte » – bref, une émission sur un véritable signe des temps : un dysfonctionnement institutionnel tel qu’il faille aux yeux de certains individus le contourner, absolument, nécessairement, de manière vitale. Vitale puisque non seulement des femmes sont agressées dans l’indifférence générale (avec la bénédiction des institutions puisque qui ne dit mot consent, même? ), mais surtout des femmes meurent. Mais non, non, non! Le débat restera bas du front, pénible à écouter, irritant, crispant -j’en ai arrêté la vaisselle, après avoir cassé un verre- focalisé sur l’idée que, plutôt, il faudrait s’interroger sur le risque que des hommes en l’occurrence pourraient se voir jugés par un tribunal médiatique, pourraient voir leur vie brisée et se voir mis au ban de la société, et que peut-être aussi, piste à envisager, il y aurait là quelque chose surtout de propre au milieu du cinéma, peut-être même quelques règlements de compte. Ma réponse au poste de radio : MAIS CE N’EST PAS LA QUESTION!
Nous n’étions donc pas loin d’un « Pour ou contre les meufs qui parlent? » Avec une bonne part du plateau penchant vers « contre » (mais discrètement bien entendu, parlant plutôt du « risque inquiétant » de voir « disparaître » la présomption d’innocence de nos sociétés, etc etc…, sans parler de ses pauvres messieurs dont on ne veut même pas prononcer le nom pour ne pas leur faire plus de tord qu’ils n’en auraient déjà subi -au secours! addendum : paris n’est pas pékin, et si vraiment ils se sentent « au fond du trou », ces hommes, les invitées et invités qui les défendent et défendent si ardemment la société de droit dans laquelle ils et elles pensent que nous vivons avec une « justice au top », auraient pu penser que ces hommes n’ont qu’à porter plainte pour diffamation par exemple, non?)
J’en suis venue à me demander : mais ne serai-je pas -horreur! – en train d’écouter un sous BFMTV? Le doute s’instaure, c’est la panique : la qualité des émissions sur france culture baisserait-elle? Ou les invités et invitées seraient-ils et elles vraiment simplement, comme nous toutes et tous, ce qu’ils et elles sont, à savoir des êtres représentatifs de notre société? Et dans ce cas, dans leur cas précis, de simple signes des temps : machistes sans le savoir.
Donc nous pourrions jouer à un nouveau jeu, une mise en abyme de cette émission, dans une version de « Signes des temps » du futur, où nous pourrions diffuser cet épisode de 2019, avec des invitées et invités qui pourront dire « Ah oui c’était bien un signe des temps de 2019 de faire des émissions au-dessous de leur sujet »,ou encore « ce n’était pas gagné pour les femmes en 2019, c’est clair! trop pourri d’être une meuf! », « Plutôt mourir! » « Surtout quand une invitée démonte les femmes et prend le parti pris des hommes sous couvert de sauver les institutions et même la démocratie mise en danger par les nouvelles technologies hackées par les femmes qui osent dire qu’elles ont été agressées par un homme dont elle donnent même le nom! » Hilarité générale.

Ce message pour réagir à l’émission « Signes des Temps » de Marc Weitzmann intitulée « Agressions sexuelles et médiatisation : le vice et la vertu ? »
Cette émission a tourné autour de deux évènements récents : l’entretien de l’actrice Adèle Haenel diffusé sur Médiapart, et la sortie du film « J’accuse » de R. Polanski.
Le journaliste a très rapidement présenté la position d’A. Haenel, comme ayant eu recours à un media plutôt qu’à la justice traditionnelle car cette dernière est lente et dysfonctionnelle quand il s’agit de plaintes pour violente sexuelles à l’encontre des femmes.
Il est alors apparu, et cela s’est confirmé tout au long de l’émission, que M. Weitzmann n’avait pas vu l’interview en question, qu’il a pourtant mis au centre de son émission.
Ceci n’est pas la position de l’actrice, et cette interprétation a d’ailleurs été corrigée par l’une des intervenantes (juriste du travail) dès qu’elle a pris la parole.
M. Weitzmann n’était d’ailleurs manifestement pas le seul à ne pas avoir entendu cet entretien (ou alors à ne pas l’avoir compris); sur 5 personnes présentes, il semblerait que 2 se soient réellement renseignées sur l’enquête de Médiapart. Au long de l’émission, les propos d’A. Haenel seront constamment déformés pour lui attribuer des visées qui ne sont pas les siennes, et qui sont même à l’opposé de ses objectifs (en tous cas pas d’après son entretien -clair et limpide- à Médiapart) : vengeance, justice personnelle, rapide et expéditive, besoin d’être entendue dans l’espace public etc.
Loin de chercher à obtenir vengeance personnelle, la démarche d’Adèle Haenel vise au contraire à ouvrir un débat de société afin que les sévices qu’elle a subi ne se reproduisent plus. C’est une motivation constante de la part des victimes, comme par exemple celles abusées par l’église dans le diocèse de Lyon (voir le très beau film « Grace à Dieu qui montre la démarche de ces enfants victimes devenus adultes).
Pour une émission qui prétend apporter un peu de clarté dans la « confusion ambiante », je suis perplexe. J’invite le journaliste à mieux se renseigner la prochaine fois qu’il place au centre de son émission les propos et les positions de quelqu’un.
Par ailleurs, concernant R. Polanski, la présentation de la situation actuelle du réalisateur et de son film a aussi été biaisée. M. Weitzmann parle de condamnation médiatique, d’appel à la censure par certaines personnalités politiques ou publiques d’un film qu’il qualifie comme le meilleur jamais fait sur l’affaire Dreyfus (l’historicité du film est d’ailleurs critiquée par les historiens spécialistes, mais c’est un autre débat). Il questionne la pertinence -selon lui la bêtise- d’encadrer des débats sur les viols après la projection d’un film qui n’a rien à voir avec les violences sexuelles, mais avec l’antisémitisme, « sujet important en France en 2019 ».
En mettant en opposition les accusations qui pèsent sur Polanski et son film autour de l’affaire Dreyfus, deux choses qui n’ont rien à voir selon lui, il prend soin de mettre sous la table un élément très important et très dérangeant de la démarche de R. Polanski: sa propre légitimation et sa comparaison, en terme d’injustice vécue et d’acharnement, avec le capitaine Dreyfus.
C’est cette comparaison insultante et outrageante qui a amené Mme Monnier à prendre la parole et dénoncer le viol qu’elle aurait subi par R. Polanski.
Cette tentative de comparaison et de légitimation a été dénoncée plusieurs fois, et apparait notamment lors de son premier communiqué de presse à la Mostra de Venise. Ce communiqué sera d’ailleurs modifié lors d’une deuxième version.
Il est vraiment regrettable que toute cette émission ait été biaisée du fait d’un journaliste mal renseigné -ou mal intentionné? – qui crée des oppositions factices:
Concernant les propos d’A. Haenel:
Une vengeance personne par un tribunal médiatique émotionnel et irrationnel / réparation légitime via une justice institutionnelle dépassionnée et raisonnable.
Concernant le film de Polanski:
Une œuvre d’art nécessaire à haute valeur historique sur l’antisémitisme / des débats hors propos sur les violences sexuelles infligées aux femmes.
Le journaliste met en scène volontairement des oppositions binaires, en dévoyant les propos des intéressés et en passant sous silence une question pourtant essentielle, celle de la réécriture de l’histoire par des hommes puissants, et de l’utilisation de l’art à leurs fins personnelles.
Enfin, il faut remarquer l’ironie d’une émission sur le supposé vice des dénonciations médiatiques, et qui encense un « J’accuse ».

La Reine des neiges

Après cette petite brève sur la reine des neiges, je remarque encore une fois que vous genrez toujours ces sujets-là. Les films, livres, jeux pour enfants ne sont pas « pour les filles » ou « pour les garçons ». Mon beau fils de 7 ans était tout triste ce matin en écoutant ça dans la voiture… car il est fan de la reine des neiges, comme beaucoup d’enfants. Merci d’avance de continuer vos efforts pour ne discriminer personnes dans vos supers chroniques.

Je viens d’entendre le reportage dans le journal de votre journaliste sur la Reine des neiges. TOUS les commentaires sur les enfants qui peuvent apprécier le film et la BO se portaient ici sur les filles. Je vous prie de prendre en compte que les garçons ne sont pas exclus d’un film pour ‘enfants’ et peuvent l’apprécier à titre égal, et que ce type de langage renforce les stéréotypes de toutes parts.

Publicités sur les antennes

France Culture est la seule radio que j’écoute pour la simple raison qu’il n’y a pas de pub (je ne capte pas FIP ici malheureusement) et pour certaines de ses très bonnes émissions notamment les chemins de la philosophie bien sûr !
Bien qu’il m’arrive rarement de prendre ma voiture le dimanche dans la matinée, lorsque c’est le cas je zappe immédiatement, en rage d’être tombée sur … la messe.
« La république reconnait toutes les religions » : quel éclat de génie de la part du législateur et pourtant je crains que seules quelques religions, probablement majoritaires dans le pays, soit, aient droit à leur temps d’antenne toutes les semaines sur France Culture.
Alors, non, je n’ai pas envie d’entendre ce ramassis de * prosélytes.
Et si la loi vous oblige à en diffuser et bien toutes les religions, sans exceptions, devraient représentées. Probablement impossible quoique potentiellement hilarant. Du rastafarisme au yoga en passant par le druidisme ou encore la Force ah ! ça aurait une autre gueule non ?
Ou alors, plus simplement, une émission théologique pourrait-elle faire l’affaire ? Mais par pitié, laissez aux radios religieuses le soin d’émettre leur croyance.

La chronique de François Morel

Vous nous parlez sans cesse de la planète qui va mal et qu’il faudrait changer nos comportements , cependant vous ne faites rien ! Vous passez votre temps à nous renvoyer aux ordinateurs, aux smartphones… pour nous informer ! Si j’écoute la radio, ce n’est pas pour aller me connecter, vous êtes payés pour nous informer et non pas pour nous bombarder de liens. Bravo à la chronique de François Morel de ce matin mais qui venait juste après une incitation « à googeler » pour connaître une personne ! Si vous voulez mon soutien cessez de me parler à la radio d’émissions télé débiles et cessez de me renvoyer vers votre Facebook !
Ce n’est pas parce que vous êtes en tête que vous êtes « bons ». Ne confondez jamais quantité et qualité! De mon point de vue, la qualité de France Inter n’est pas au top, à force de vouloir être à la page, vous vous brûlez les ailes et vous perdez votre budget !

Les bobinos de Thomas Legrand

J’ai écouté ce matin le bobino de Thomas Legrand sur une manif des maires dans les années cinquante. Certes, le ton était désuet, mais on y apprenait l’existence de cette manif et ses motifs. Bref, c’était de l’information. Pourquoi faut il qu’aujourd’hui France Inter veuille absolument inventer une psychologie des victimes et nous plonger dedans, nous faire partager leur « colère », leur atroce misère, leur détermination sans faille, ce qui est fatigant, lassant, anxiogène? Je dis « inventer » puisque, évidemment, ce que vous nous faites entendre jusqu’à plus soif (les infirmières au bord du burn out, les mandarins si dévoués au service public…), ce n’est pas la vérité de ce qu’ils vivent ou ressentent, mais ce qu’ils estiment utile à leur cause de dire dans le poste.