Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus une source d’informations, parfois unique, notamment pour les plus jeunes. Les grands médias, comme France Info et toute la presse française, y sont présents avec des informations fiables et vérifiées. Mais on y trouve également une multitude d’informations orientées, fausses ou extrémistes.

Décryptage avec avec Nicolas Vanderbiest enseignant à l’Université catholique de Louvain et spécialiste des réseaux sociaux

 

Des auditeurs, mécontents d’une information ou qui reprochent aux journalistes d’avoir omis un événement, vantent alors les mérites de Twitter. L’info peut en effet être rapide, mais aussi complètement fausse. En effet, nous sommes aujourd’hui dans une logique de flux où toutes les sources transitent. La contre-information ne fait pas toujours le même chemin que l’information. Ce phénomène peut laisser une trace de désinformation auprès de la population

        Plusieurs phénomènes d’informations fausses propagées par Twitter
Exemple, le 14 août dernier, un soi-disant attentat à Juan Les Pins. Cela part pourtant d’une information exacte : un mouvement de foule. Sur Twitter, il y a toujours un fond de vérité qui va permettre de confirmer la rumeur, rumeur répercutée par des gens qui ne sont pas sur place.
L’affirmation de la rumeur est toujours plus visible que la rumeur elle-même

        Les extrêmes de droite et de gauche sont devenus des experts dans la façon de détourner les faits
Les études de Nicolas Vanderbiet montrent que ces mouvements extrémistes partent d’une information exacte mais partielle pour accréditer des mensonges. On capte des faits divers qui collent à leur croyance.

Pour aller plus loin découvrez les travaux de Nicolas Vanderbiest